Le billet d’Ariel Amar – Réveillons-nous face à l'asymétrie du conflit entre Israël et le Hamas

03 Septembre 2024 | 220 vue(s)
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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Il est temps de regarder en face la terrible réalité de la guerre imposée à Israël par le Hamas. Un combat profondément inégal se joue sous nos yeux, et pourtant, trop souvent, les réactions internationales semblent aveugles à cette asymétrie flagrante. D'un côté, Israël, un État souverain qui lutte pour sa survie contre une organisation terroriste déterminée à semer la terreur par tous les moyens. De l'autre, le Hamas, un groupe sans scrupules qui se cache derrière des boucliers humains, piétinant les lois de la guerre et les droits fondamentaux. Ce n'est pas seulement un conflit militaire ; c'est une question morale, un enjeu de civilisation.

 

  • Le Hamas : une barbarie à dénoncer sans équivoque

Le meurtre brutal de six otages par le Hamas, après onze mois de captivité inhumaine, n'est pas seulement un crime de guerre abominable, c'est un affront à toutes les valeurs que nous prétendons défendre. Où est l'indignation mondiale ? Où est la condamnation unanime ? En ne réagissant pas fermement, la communauté internationale ne fait pas seulement preuve de faiblesse ; elle se rend complice par son silence. Nous devons nous lever, dénoncer ces actes barbares avec force et clarté, et rappeler que le terrorisme ne saurait être toléré sous aucun prétexte.

 

  • L'indulgence internationale : une capitulation morale

Pourquoi les critiques se concentrent-elles si souvent sur Israël, tandis que les atrocités du Hamas sont passées sous silence ? Cette asymétrie des condamnations est non seulement choquante, mais dangereuse. Elle équivaut à une capitulation morale. En épargnant le Hamas, en hésitant à dénoncer ses actions, certains leaders internationaux et médias montrent une indulgence coupable. Ce silence n'est pas neutre : il encourage le terrorisme, il légitime la barbarie.

 

  • Le Hamas : un ennemi des Palestiniens eux-mêmes

N'oublions pas que le Hamas ne défend à aucun moment les Palestiniens. En réalité, il trahit leurs aspirations légitimes à la paix et à la dignité. En entretenant le conflit, le Hamas détourne les milliards de dollars de l’aide internationale destinée au peuple palestiniens pour ses besoins essentiels, il sacrifie l'avenir d'un peuple pour ses propres objectifs idéologiques et financiers. Le véritable combat ici n'est pas Israël contre les Palestiniens, mais Israël et les Palestiniens contre le Hamas.

 

  • Une guerre idéologique contre les valeurs démocratiques

Il est crucial de comprendre que ce conflit n'est pas seulement territorial, mais idéologique. Israël se bat pour son droit à l'existence, pour la sécurité de ses citoyens, pour des valeurs démocratiques que nous partageons. En face, le Hamas mène une guerre de conquête idéologique, visant non seulement à détruire Israël mais à défier les principes de liberté et de tolérance sur lesquels reposent nos démocraties. Ce combat est le nôtre aussi.

 

  • Un appel à l'action : ne restons pas passifs !

Face à cette menace, notre inaction serait impardonnable. Les démocraties doivent se lever, unir leurs forces, et faire preuve de la plus grande fermeté. Ne rien faire, c'est laisser le terrorisme prendre racine et se propager. L'heure est venue de condamner sans ambiguïté, de soutenir ceux qui se battent pour la paix et la liberté. Il est temps de montrer que la barbarie n'a pas sa place dans notre monde. Réveillons-nous avant qu'il ne soit trop tard !

 

Ariel Amar, président de France-Israël, Alliance du Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

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