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Publié le 18 Octobre 2021

France - Seine-Saint-Denis : des écrits antisémites glissés dans plusieurs dizaines de boîtes aux lettres de Romainville

C'est un habitant de la commune de Seine-Saint-Denis qui a donné l'alerte ce samedi, après avoir trouvé des pages de journaux portant des inscriptions antisémites, dans sa boîte aux lettres.

Publié le 17 octobre dans France Info

Des écrits antisémites ou ciblant des représentants politiques ont été glissés samedi 16 octobre dans plusieurs dizaines de boîtes aux lettres de pavillons à Romainville (Seine-Saint-Denis), rapporte ce dimanche France Bleu Paris. Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a porté plainte.

C'est un habitant de la commune qui a alerté le BNVCA samedi, après avoir trouvé dans sa boîte aux lettres des pages de journaux portant des inscriptions antisémites, comme "Banquiers Juifs Ripoux", "pouvoir juif, menace planétaire", "le racket juif depuis 1945". Ces tracts antisémites ont été déposés dans les boîtes aux lettres d'au moins une cinquantaine de pavillons de la rue du Capitaine Guynemer et de l'avenue du Colonel Fabien à Romainville.

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"Tous les habitants doivent porter plainte"

"L'habitant qui m'a prévenu a aussi déposé plainte et j'invite tous les habitants qui ont reçu ces coupures à en faire de même, qu'ils soient juifs ou pas", réagit Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme. "Des élus qui en ont reçu ont donné l'alerte et des habitants ont aussi appelé la mairie. C'est là qu'on a compris l'ampleur du phénomène", explique quant à lui Flavien Kaid, directeur de cabinet du maire.

Sur ces coupures de journaux figurent également des mentions anti franc-maçonnerie ou ciblant des représentants politiques, comme les candidats de la droite à la prochaine présidentielle, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Michel Barnier, ou encore l'ancien ministre de l'Intérieur et ancien maire de Lyon, Gérard Collomb.

Le maire de Romainville François Dechy dit s'être entretenu à ce sujet avec le préfet de Seine-Saint-Denis et n'exclut pas de porter plainte. Selon Sammy Ghozlan, qui s'est entretenu également avec le préfet, "tout sera mis en œuvre pour identifier et interpeller l'auteur des faits, y compris en usant des vidéosurveillances existantes."