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Le mémorial de la Shoah devrait être installé en vis-a-vis du monument à la gloire de la République, place Carnot.
Publié le 23 novembre dans Le Progrès
Après avoir vu le Crif Auvergne-Rhône-Alpes, l’association des Fils et Filles des déportés juifs de France et l’amicale des anciens déportés d’Auschwitz-Birkenau et des camps de Haute-Silésie réussir à se rapprocher pour créer l’association pour l’édification d’un mémorial de la Shoah à Lyon, on pensait que le plus dur était fait.
C’était il y a plus de deux ans, Benjamin Orenstein, était encore en vie. Ce rescapé lyonnais des camps de concentration qui avait posé les premiers jalons pour que ce mémorial voit le jour à Lyon affirmait : « Un jour nous ne serons plus là et on ne parlera plus de la Shoah. Mais le mémorial, lui sera là. »
On l’imaginait place Carnot, à proximité de la gare de Perrache d’où partaient les convois de déportés. Implanté dans la droite ligne du Veilleur de Pierre à Bellecour symbole de Lyon, capitale de la Résistance, il devait rappeler que la ville a connu les heures les plus sombres de l’histoire et s’élever telle une vigie « pour les générations futures et les passants ».