Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Serge Hajdenberg nous a quittés

08 Mars 2021 | 113 vue(s)
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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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La fin de semaine a été marquée par la terrible nouvelle du départ, vendredi 5 mars 2021, de Serge Hajdenberg, cofondateur de RadioJ et surtout Militant infatigable de la cause Juive depuis près d’un demi-siècle.

À l’annonce de ce dernier combat, que Serge n’a pu remporter malgré toute la force et la volonté qui le caractérisait, les réactions et témoignages sont venus de partout. De celles et ceux qui ont fait un plus ou moins long chemin à ses côtés comme de ceux qui l’ont simplement croisé ou entendu.

Oui ! Tous les militants, les auditeurs de la fréquence Juive, les engagés comme les simples suiveurs ont en eux quelque chose de Serge.

Ses éditos, ses coups de gueule, ses colères, ses rebellions et ses appels permanents au combat ont bercé plusieurs générations.

Que l’on ait été d’accord avec lui ou pas, des échanges avec Serge il restait toujours quelque chose. Pour une seule raison : il aimait sincèrement le peuple juif, Israël, la justice et la liberté.

Depuis vendredi de très nombreux témoignages ont évoqué ce Mench. Mais aujourd’hui, en cette journée internationale des droits des Femmes, permettez-moi de retenir surtout les témoignages émouvant et profond de ses femmes à lui : la sienne d’abord, Suzy, qui a rappelé combien depuis le premier jour, elle était à ses côtés lors de tous les défis qu’il avait à relever. Sa complice de chaque moment.

Celle qui dimanche, lors de la cérémonie d’hommage qui lui était rendu, a parlé de Serge son mari, son amour, le père, le grand-père et l’arrière grand-père qu’il était.

Les femmes étaient nombreuses autour de lui, ses quatre filles merveilleuses qui prenant la parole l’une après l’autre ont parlé avec tendresse de cet Homme qui chaque jour et plusieurs fois par jour, les appelait simplement pour savoir comment elles allaient. Elles ont parlé de ce roc, pilier d’une famille qui malgré les sacrifices que demandaient ses engagements, a toujours été un père attentionné dont elles étaient fiers.

Alors que Serge va rejoindre Israel, qu’il chérissait tant, pour son dernier voyage je veux ici au nom de tous, dire à Ses Femmes qui l’ont aimé et qu’il a tant aimées, combien nous pensons à elles et qu’elles ont bien des raisons d’être fières de celui qu’elles ont eu le bonheur d’avoir comme père.

Gil Taïeb