Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Le billet de Philippe Meyer - Résister, c’est construire notre avenir

13 Février 2024 | 116 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Actualité

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par Nicolas Bedos

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La résistance est un thème central de l’histoire du Peuple juif, une caractéristique majeure du judaïsme, un facteur constitutif de l’être juif.

Il y a eu les Maccabées, Bar Kohba et Massada. Il y a eu l’affaire Dreyfuss. Il y a eu la seconde guerre mondiale et la Shoah, où malgré l’enfer, la résistance des juifs a été grande, que ce soit dans les armées, les réseaux, les Ghettos de Varsovie ou de Vilnius, et les camps. Et bien sûr, il y a Israël qui, entouré de ses ennemis, résiste depuis 75 ans pour exister.

La résistance juive a pris différentes formes, physique, morale, et intellectuelle. Le savoir, le Livre, la transmission sont des actes de résistance. En se projetant vers un demain que l’on construit au quotidien, on résiste aux obscurantistes qui prospèrent sur l’ignorance et la peur. Résister c’est avoir confiance dans l’avenir, c’est la foi dans une force qui nous transcende. L’espoir est indissociable de la résistance. Il en est la forme absolue.

Cette volonté du Peuple juif de dire non à la haine, de défendre nos valeurs pour les mettre au service de l’universel, de garder notre destin entre nos mains, nous a toujours permis de survivre aux pires penchants de l’homme.

Après le pogrom du 7 octobre, à l’heure où nos frères et sœurs en Israël combattent courageusement les démons du Hamas pour notre avenir à tous et face à la montée d’un antisémitisme qui se repend comme jamais, cette thématique de la résistance raisonne tout particulièrement.

Résister en tant que juif en 2024, c’est lutter contre ce retour de la bête immonde qui s’est réveillée, en alertant, en répliquant, et en mobilisant toute la société dans ce combat.

Résister en tant que juif en 2024, c’est défendre comme citoyen les valeurs de liberté, de démocratie, de fraternité, et d’humanisme que chaque juif porte en lui.

Résister en tant que juif en 2024, c’est défendre Israël, son image, son existence, contre la délégitimation et les attaques de tous ceux qui n’acceptent pas que le Peuple juif puisse avoir sa Terre.

Résister en tant que juif en 2024, c’est continuer à construire et à développer notre vie juive, partout, avec enthousiasme et engagement. 

La résistance est l’une de nos valeurs cardinales. Continuons à la faire vivre, à l’adapter au monde qui nous entoure, à la transmettre à nos enfants. Résister, c’est rester fidèle à notre passé, pour toujours construire notre avenir.

 

Philippe Meyer

Président du B’nai B’rith France

 

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