Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Blog du Crif - Où est l’apartheid en Israël ?

26 Mai 2021 | 412 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

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Opinion

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

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Il y a des termes qui jusqu’à présent étaient l’apanage des militants antisionistes et de leur rhétorique sordide pour délégitimer Israël et déverser leur haine antisioniste avec les conséquences que l’on connait pour les Français Juifs.

Le terme d’apartheid en fait partie.

Le 23 mai 2021, Jean-Yves Le Drian l’a employé lors de l’émission du Grand Jury RTL LCI Le Figaro en déclarant « Pour la première fois, on a pu constater une conflictualité dans les localités israéliennes. Les communautés se sont affrontées. Le risque d'apartheid est fort si on continue à aller dans une logique à un État ou du statu quo. ». Utilisé par le Ministre des Affaires étrangères, ce terme n’en est que plus choquant, plus dangereux.

Les mots ont un sens. Juridiquement, l’apartheid couvre un éventail d'actes, commis dans le cadre d'un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d'un groupe racial sur tout autre groupe racial dans l’intention de maintenir ce régime.

De quel apartheid parle-t-on pour Israël ? Les Arabes israéliens, qui représentent 20% de la population du pays, font partie intégrante de la société israélienne. Juifs et Arabes israéliens travaillent ensemble depuis des décennies dans nombre d’écoles, d’universités, d’hôpitaux, d’entreprises, de centres de recherches. Le président de la première banque du pays fut récemment un Arabe israélien, tout comme le juge à la Cour suprême israélienne qui a envoyé l’ancien président de l’Etat d’Israël Moshe Katsav en prison. Des listes de candidats arabes israéliens se sont systématiquement présentées aux élections législatives et envoient des députés à la Knesset.

Où est l’apartheid dans tout cela ? Dire le contraire, c’est méconnaitre la réalité et ajouter de l’huile sur le feu, en particulier dans le climat actuel de tensions après qu’Israël ait dû légitimement répondre à l’attaque terroriste sans précédent du Hamas et que certains ont voulu récupérer en France à des fins partisanes et politiques.

On connaît depuis longtemps le tropisme pro-arabe de la diplomatie française qui n’a pas adapté son logiciel usé à la nouvelle donne géopolitique mondiale. Mais quelques jours après la récente déclaration du premier ministre Jean Castex à l’Assemblée nationale, plaidoyer pro-palestinien ayant passé sous silence à la fois les 4000 missiles du Hamas envoyés sur les civils israéliens et les victimes israéliennes de ces bombardements terroristes, entendre le terme d’apartheid dans la bouche du ministre français des affaires étrangères ne peut que susciter des questions lourdes de sens. Ce climat aux couleurs jaunies constitue un terrible retour en arrière qui rappelle les heures anti-israéliennes les plus sombres de la politique étrangère de la France.

Quelle sera la prochaine étape ? Est-ce ainsi que la France compte lutter contre les appels illégaux au boycott d’Israël, contre l’antisionisme, dont le président de la République avait à juste titre indiqué qu’il revêt les nouveaux habits de l’antisémitisme, contre l’islamisme qui - au-delà du combat contre les valeurs de la République - fait des Juifs et d’Israël ses cibles prioritaires ? A-t-on déjà oublié que les Français Juifs assassinés ces dernières années l’ont tous été par des islamistes nourris sur notre sol par la haine d’Israël ?

Les politiques, journalistes et responsables associatifs qui s’engouffrent par conviction, par intérêt ou par peur dans cette dérive anti-israélienne dangereuse portent aujourd’hui, pour demain, une responsabilité majeure. Nous ne l’oublierons pas.

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France