Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Les derniers Juifs éthiopiens

09 Novembre 2021 | 152 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

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Il y a quelques jours, le président Israélien Isaac Herzog, à l’occasion de la fête juive éthiopienne de Sigd a appelé à faire venir « au plus vite en Israël les derniers juifs éthiopiens ». Il a rappelé que des milliers de personnes attendent encore de faire leur Alya. Certains se trouvant dans une situation préoccupante.

Cet appel se doit d’être entendu compte-tenu de la situation en Éthiopie où le gouvernement a déclaré l’état d’urgence et où les rebelles menacent la capitale Addis-Abeba.

Nous avons tous le souvenir des deux grandes opérations : Moïse de 1983 à 1985 et Salomon de 1990 à 1992, qui ont permis grâce à un pont aérien exceptionnel de ramener plus de 86 000 juifs d’Éthiopie vers la terre promise. Ceux que l’on appelle les Beta Israël réalisaient ainsi la prophétie de Jérémie qui leur était enseignée et qui décrivait leur envol sur les ailes d’un oiseau qui les conduirait vers Jérusalem.

Cette émigration s’est faite dans la douleur et l’exode de ces juifs éthiopiens a laissé derrière elles de nombreuses victimes.

S’il est fondamental de rappeler le formidable travail réalisé par les autorités israéliennes avec le soutien du Mossad, un constat honnête et objectif nous oblige à dire que leur intégration n’a pas été simple et que les moyens n’ont pas été à la hauteur du défi.

Certes, les nouvelles générations ont fait leur chemin mais force est de constater que ce ne fut pas sans difficulté et que contrairement à d’autres Alyot, tous les moyens n’ont pas été investis.

Aujourd’hui, avec l’arrivée, que j’espère prochaine, de ces milliers de juifs qui attendent à Addis-Abeba, j’ose espérer que les erreurs du passé ne seront pas renouvelées et que les autorités israéliennes feront tout afin d’offrir le mieux et le meilleur à ces juifs qui ont déjà trop souffert de l’antisémitisme dans leur pays d’origine et qui rêvent depuis la nuit des temps de pouvoir enfin rentrer à la maison.

J’ose espérer qu’avec la nomination de la ministre Pnina Kamano Shata, elle-même d’origine éthiopienne, les fautes seront réparées et qu’une impulsion forte accompagnée de moyens permettra à ces enfants d’Israël de pouvoir vivre pleinement le rêve d’appartenir à la start-up nation mais qui est d’abord pour eux et pour tous la Nation Juive.

Gil Taïeb

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