Marc Lévy

Représentant du Crif en Israël

Blog du Crif - De quoi cette lâcheté est-elle le nom ?

11 Avril 2022 | 416 vue(s)
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Actualité

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Un grand quotidien du soir a rendu compte du récent attentat terroriste qui a fait 3 morts et 15 blessés en plein centre de Tel Aviv en ces termes :

« En Israël, au moins deux morts dans une attaque  à Tel-Aviv, l’assaillant(sic) tué par les services de  sécurité israéliens ».

Un « assaillant » selon le Larousse est une « personne qui donne l'assaut à l'ennemi ou à ses positions. »

Sauf à considérer les paisibles consommateurs des terrasses de café de Tel Aviv comme des militaires au combat, le terme est inapproprié.

Ce sont les terroristes qui frappent sans discernement des civils, qu’ils soient rassemblés sur une terrasse de café à Paris ou à Tel Aviv.

Pourquoi ne pas les nommer tels ?

Les tueurs de civils israéliens auraient-ils un statut particulier ?

Sans aucun doute pour les mouvements islamistes palestiniens Hamas et Jihad islamique qui ont « célébré » ce massacre.

Mais pour un grand quotidien français, de quoi cette lâcheté est-elle le nom ?

 

Marc Lévy

Représentant du Crif en Israël