Blog du Crif - Ça vous a plu, hein ? Vous en demandez encore...

02 Mars 2021 | 118 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
|
09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
|
29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Pages

Actualité

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
|
03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Pages

Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Pages

 

... et bien, écoutez l'histoire...

 

« Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous… »

C’est le mois d’août de l’été 2001, ma mère, mon frère et moi prenons le micro de la soirée karaoké du camping dans lequel nous sommes en vacances. Nous chantons, de la joie plein la voix, Le Poinçonneur des Lilas, immortalisés sous toutes les coutures par mon père, assis dans le public.

Cette chanson, mon frère et moi la connaissons presque par cœur, tout comme Initials B.B., Comic Strip, et Couleur Café - « la chanson de Papa », que j’entends encore résonner dans la bouche de mon père, qui bat la mesure avec son pied et qui, dans un mouvement chaloupé dont il a le secret, attrape ma mère pour la faire danser.

Serge Gainsbourg a rythmé mon enfance et, à travers ses chansons, me parlait d’une époque de bières englouties au comptoir du Bus Palladium, de nuits sans fin aux Bains Douches et de concerts au Gibus dont mon père m’a souvent fait le récit.

« Non, je ne suis pas le Docteur Jekyll, mon nom est Hyde, Mister Hyde ! ». Là encore, j’entends la voix grave de mon père et je vois son corps se balancer de gauche à droite, claquant parfois des doigts, se lançant souvent dans une explication sur la meilleure manière de danser le Pogo. « Le Pogo ? Ce n’est pas pour Gainsbourg, c’était pour le punk ! » me dirait-il sûrement aujourd’hui.

L’homme à la tête de chou a aussi accompagné mes histoires de jeune adolescente, incitant par exemple mes parents à se mettre malicieusement à chanter Elisa quand je leur révélais que le garçon qui me plaisait en préférait une autre, une fameuse Elisa.

Quelques années plus tard, j’emprunte Lemon Incest à la médiathèque. La bibliothécaire, surprise et embarrassée, me demande si je comprends bien de quoi parle la chanson. Je lui réponds que oui, que je l’écoute depuis toujours avec mes parents. Je vous laisse imaginer son expression gênée.

Plus tard, j’écoute Les Sucettes, L’eau à la bouche, Je t’aime moi non plus, l’Anamour, une partie du répertoire que mes parents ont sagement jugé bon de me laisser découvrir par moi-même.

Serge Gainsbourg est mort il y a 30 ans, quelques mois avant ma naissance. Et pourtant, il a participé aux moments les plus vivants de mon enfance.

Aujourd’hui encore, quand je dois écrire le prénom « Lætitia », c’est à mon père que je pense, et à la manière qu’il a toujours eu de scander chaque syllabe de la chanson de Serge Gainsbourg du même nom.

L A E dans l’A, T I T I A.