Communiqués de presse

Communiqués de presse
|
Publié le 18 Décembre 2012

Le CRIF salue le cinquantième anniversaire du Concile Vatican II

En présence de Mgr Jérôme Beau, évêque co-adjuteur de Paris et de Richard Prasquier, président du CRIF, la commission du CRIF chargée des relations avec le monde chrétien (CREC) a salué le cinquantième anniversaire de la convocation du concile Vatican II par le Pape Jean XXIII.

Communiqués de presse
|
Publié le 11 Décembre 2012

Disparition de Michel Slitinsky

 

Communiqué de la Présidence de la République, 9 décembre 2012

 

J'ai appris avec tristesse la mort de Michel Slitinsky survenue le 8 décembre dernier.

Communiqués de presse
|
Publié le 3 Décembre 2012

Jean Pierre Lledo réagit au Communiqué de Jcall

Jcall a publié un communiqué que nous avons diffusé. Ci-dessous les extraits d’une réaction de la part de Jean Pierre Lledo.

Communiqués de presse
|
Publié le 3 Décembre 2012

Communiqué du CRIF du 29 novembre 2012 après l'admission de l'ONU comme État observateur

Le CRIF regrette que la France ait décidé de voter en faveur de l'admission de la Palestine comme État observateur aux Nations Unies, en considérant comme secondaires les graves questions posées par le fait que cette admission contrevient aux accords d'Oslo, qu'elle ne poussera pas  aux négociations bilatérales une Autorité Palestinienne qui avait décidé de les déserter, qu'elle n'engage pas ses dirigeants à mettre un terme à leurs déclarations révisionnistes sur l'histoire de la région et sur les programmes de haine  qui fleurissent sur leurs médias et que enfin, contrairement à ce qui avait été demandé, aucune garantie n'est donnée sur une saisine des instances internationales, dans le cadre d'une campagne de délégitimation d'Israël.

Communiqués de presse
|
Publié le 30 Novembre 2012

L’admission de la Palestine à l’ONU doit être une étape vers la reprise des négociations israélo-palestiniennes

 

Le mouvement JCall a également réagi à cette positon.

Communiqués de presse
|
Publié le 30 Novembre 2012

Communique du FSJU sur l'école juive

L’école juive en France, c’est 30 500 élèves et donc, 10 000 familles qui confient leurs progénitures, chaque jour, à une structure éducative privée.

Communiqués de presse
|
Publié le 30 Novembre 2012

Valérie Hoffenberg dénonce le vote de la France à l'ONU

Valérie Hoffenberg, secrétaire Nationale de l'UMP et ancienne Représentante spéciale de la France pour le processus de paix au Proche-Orient a également dénoncé publiquement le vote de la France à l'ONU.

Communiqués de presse
|
Publié le 30 Novembre 2012

Claude Goasguen en réaction à la position du gouvernement français de soutenir la reconnaissance de l’Autorité palestinienne comme membre observateur de l’ONU

 

 

Nous publions ici un certain nombre de commentaires sur le vote de la France à l'O.N.U., en particulier le communiqué de Claude Goasguen, Ancien Ministre, Député de Paris, Maire du 16è arrondissement, qui a été envoyé le 28 novembre 2012. 

Communiqués de presse
|
Publié le 30 Novembre 2012

Explication de vote de M. Gérard Araud, représentant permanent de la France auprès des Nations unies

Monsieur le Président de l’Assemblée générale,

Monsieur le Secrétaire général,

Monsieur le Président de l’Autorité palestinienne,

Messieurs les Ministres,

Messieurs les Ambassadeurs, Chers collègues

 

En votant aujourd’hui pour la reconnaissance de la Palestine comme Etat non membre observateur de cette organisation, la France a voté en faveur de la solution des deux Etats, de deux Etats pour deux peuples, Israël et la Palestine, vivant, côte à côte, en paix et en sécurité, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ; en faveur d’une solution dont elle s’est faite l’avocate avant que l’ensemble de la communauté internationale ne s’y rallie ; en faveur d’une solution aujourd’hui menacée par l’impasse du processus de paix.

Communiqués de presse
|
Publié le 30 Novembre 2012

Communiqué de presse de l'Elysée concernant le vote de la France à l'ONU

L'Assemblée générale des Nations Unies vient d'accorder à la Palestine le statut d'Etat non membre observateur. La France a fait un choix cohérent avec l'objectif de deux Etats vivant en paix et en sécurité, affirmé dès 1947.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Hubert ALLOUCHE, délégué du CRIF – Montpellier : « En voyant les images du tremblement de terre qui a secoué l’Algérie et des décombres à la télévision, par liaison satellitaire, nous avons réalisé l’ampleur du désastre et nous avons réalisé combien nous

|
06 Octobre 2004
Question : Vous êtes le nouveau délégué du CRIF dans le département de l’Héraut. Comment se compose la communauté juive de Montpellier ? S’agit-il d’une vieille communauté avec une ancienne présence juive Montpelliéraine ?

Martine Ouaknine, Présidente du CRIF Nice - Côte d’Azur : « Notre culture ne nous incite ni à la violence ni au rejet des autres. »

|
20 Septembre 2004
Question : Vous venez d'être réélue à la présidence du CRIF Nice Côte d’Azur. Rassurée et satisfaite ?

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

|
09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

|
13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

|
06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

Pages