Communiqués de presse

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Publié le 3 Décembre 2014

Agression antisémite à Créteil

Le CRIF et la communauté juive de France sont profondément choqués par l’agression antisémite sauvage, avec braquage et agression sexuelle, d’un couple de jeunes Juifs, mardi 2 décembre 2014, à Créteil. Il demande que les agresseurs soient présentés immédiatement devant la justice.

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Publié le 18 Novembre 2014

Le CRIF horrifié par l’attentat meurtrier survenu dans une synagogue de Jérusalem

Le CRIF exprime son horreur face à l’assassinat ce matin de quatre fidèles priant dans une synagogue de Jérusalem. La communauté juive de France est une fois de plus choquée par le déferlement quasi quotidien d’actes terroristes en Israël.

Cet attentat salué par le Hamas et sa nébuleuse confirme, s’il en était besoin, le caractère terroriste de cette organisation. Roger Cukierman souligne que la présence du Hamas dans le gouvernement palestinien de Mahmoud Abbas disqualifie les initiatives de reconnaissance unilatérale de l’État Palestinien.

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Publié le 14 Novembre 2014

Le principal suspect de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic sur le point d'être extradé en France

Le principal suspect de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, qui avait fait 4 morts et une quarantaine de blessés en 1980, est sur le point d'être extradé en France.

Le CRIF exprime son immense soulagement et félicite le travail persévérant de la justice française qui, 34 ans après les faits, pourra enfin faire toute la lumière sur ce tragique évènement.

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Publié le 13 Novembre 2014

Communiqué du CRIF suite aux attaques contre l'UEJF sur Internet

Nous sommes atterrés par les attaques lancées depuis plusieurs semaines par un site populaire au sein de la communauté juive à l'encontre de l'UEJF et ses dirigeants.

Notre priorité doit être le combat de la haine antisémite et le soutien à Israël. Le déferlement de haine contre des organisations juives ne fait qu'apporter des armes à nos vrais adversaires.

Les attaques contre une institution juive déshonorent leurs auteurs dans une période où l'union de tous est nécessaire autour des valeurs du judaïsme et du sionisme.

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Publié le 13 Novembre 2014

Projet de résolution en faveur de la création d'un Etat palestinien : une erreur politique et diplomatique

Le groupe EELV a déposé la semaine dernière un projet de reconnaissance de la Palestine au Sénat. Quelques jours plus tard, le Groupe Socialiste a déposé un projet en ce sens à l'Assemblée Nationale. Ce projet serait très malvenu tant au Moyen-Orient qu'en France.  Au Moyen Orient, il affaiblirait la position de la France dans son rôle de médiateur entre les parties avec lesquelles il entretient de bonnes relations. En France, après les émeutes antisémites de cet été, cette déclaration ne serait assurément pas comprise comme une initiative de paix, et risquerait d'exacerber les tensions antisémites auxquelles nous avons assisté l'été dernier.

Communiqué :

« Les groupes les Verts au Sénat et les Socialistes à l'Assemblée Nationale ont présenté une résolution en faveur d’une reconnaissance par la France d'un Etat palestinien.

Le CRIF exprime son opposition à une telle initiative qu'il qualifie d'erreur politique et diplomatique.

Il appelle les parlementaires à ne pas la voter.

Le CRIF rappelle tout d'abord son engagement en faveur d'une paix entre israéliens et palestiniens, fondée sur le principe de deux états vivant en sécurité.

Il considère cependant que ce projet de résolution ne respecte pas l'esprit des accords d'Oslo qui encourage le principe de la négociation directe entre les parties.

Selon Roger Cukierman :" cette résolution n'est pas de nature à favoriser l'avènement de la paix entre Israël et les palestiniens, elle risque d'engendrer de nouvelles tensions sur le terrain.  Si elle était votée et portée par le gouvernement, elle remettrait en cause la position et la vocation d'arbitre de la France entre israéliens et palestiniens". »

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Publié le 12 Septembre 2014

L'antisémitisme est désormais un phénomène de masse

Le Ministère de l’Intérieur a publié le 11 septembre les statistiques des actes antisémites en France pour la période de janvier à juillet 2014.

Le CRIF est très inquiet de l'importante progression du nombre des actes antisémites en France (527 actes enregistrés à fin juillet par le Ministère de l'intérieur, en hausse de 91% par rapport à l'an passé).

Il pressentait une telle dégradation après les événements du mois de juillet. C'est désormais une réalité qui s'installe chaque jour plus profondément et plus durablement dans notre pays.

Ces actes, par leur importance et surtout par leur violence, aggravent le malaise grandissant qui oppresse chaque jour les juifs de France et obère désormais leur avenir.

Plus inquiétante encore pour le CRIF est l'apparition de nouvelles formes de violences; les attaques en bandes organisées de lieux communautaires, les agressions planifiées et ciblées de synagogues, les actes de vandalisme des commerces juifs et enfin les attentats terroristes.

Le CRIF redoute que ceux-ci se produisent à nouveau dans les mois et années qui viennent, compte tenu de la présence en France de djihadistes formés en Irak et en Syrie.

Il demande aux pouvoirs publics de renforcer les moyens dévolus à la protection des biens et des personnes, notamment à l'occasion de la célébration du Nouvel An juif et de prendre des mesures préventives. Il souhaite que les responsables de ces violences soient mis hors d'état de nuire le plus rapidement possible.

Roger Cukierman, Président du CRIF, rappelle que "l'antisémitisme n'est pas le résultat d'affrontements communautaires. Il est la traduction d'une dérive violente de notre société dont les Juifs sont les premières victimes. S'en prendre aux Juifs, c'est agresser l'ensemble de la société française."

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Publié le 22 Août 2014

Communiqué du CRIF

Le CRIF horrifié par l'assassinat du journaliste James Foley.

 

Le CRIF condamne avec force l’assassinat cruel du journaliste américain James Foley.

 

Le CRIF dénonce la barbarie, le fanatisme et la cruauté des auteurs de ce crime, qui vient aux nombreuses exactions déjà commises par l'Etat Islamique (EI) contre les minorités culturelles ou religieuses, les femmes ou les journalistes.

 

L'éradication du régime de l’Etat Islamique et de tous les autres groupes terroristes au Moyen-Orient est une étape incontournable pour la construction d'un Moyen-Orient démocratique et pluraliste.

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Publié le 13 Août 2014

Violente agression antisémite à Marseille

Publié le 12 août 2014

Aujourd'hui à Marseille, 8ème arrondissement, un retraité avec kippa qui souhaitait rentrer dans son garage constate qu'un véhicule lui bloque l'entrée. Il klaxonne et un jeune descend de l'immeuble et se met à l'insulter "Sale juif t'es pas à Gaza ici ; je vais te crever toi et ta famille".

La victime se réfugie dans les escaliers de l’immeuble mais l’individu le suit, accompagné de plusieurs membres de sa famille. Il l’agresse alors physiquement : coup de tête et plusieurs coups au visage.

Une plainte a été déposée et le caractère antisémite précisé. Le SPCJ Marseille a pris la victime en charge.

Michèle Teboul, présidente du CRIF Sud-Est, est en contact avec le préfet des Bouches du Rhône et avec les autorités de police locales.

Le CRIF suit cette affaire avec une attention particulière.

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Publié le 12 Août 2014

Le CRIF exprime sa solidarité aux minorités menacées en Irak

Publié le 10 août 2014

Le CRIF exprime sa solidarité aux chrétiens d'Orient et notamment à ceux d'Irak victimes de graves persécutions, ainsi qu'à toutes les minorités menacées (les Yezidis) par la progression du régime terroriste de l'Etat Islamique.

Ces minorités et l'histoire millénaire qu'elles incarnent sont menacées dans leur existence-même si les nations occidentales n'agissent pas ensemble pour éliminer l'Etat Islamisque (EI) et prévenir tout génocide.

L'éradication de l'Etat Islamique (EI), organisation fanatique est impérative pour la stabilité de l'ensemble du Proche et du Moyen Orient.

Le CRIF rappelle son engagement pour un Proche-Orient pluraliste et la nécessité de mettre un terme à toutes les activités terroristes dans la région que ce soit celles de l'Etat islamique (Irak et Syrie), du Hamas (Gaza), du Hezbollah (Liban) ou du Front Al Nosra.

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Publié le 29 Juillet 2014

Grand rassemblement de soutien à Israël jeudi 31 juillet, 18:30, Ambassade d’Israël à Paris

Depuis 21 jours, Israël est engagé dans une guerre contre les terroristes du Hamas.

Parce que nous affirmons le droit d'Israël à se défendre contre les attaques aveugles qui visent sa population,

Parce que le Hamas est un mouvement terroriste qui prend en otage la population palestinienne,

Parce que nos pensées vont à toutes les victimes civiles,

Parce que nul gouvernement ne peut accepter que ses enfants grandissent sous la menace de missiles et d'attaques terroristes,

Parce que l'Etat d'Israël se bat pour les démocrates du monde entier,

Parce que ce qui menace Israël menace la France,

Le CRIF, avec le Consistoire, le FSJU, l’UEJF, le B’nai Brith, L’UPJF, toutes les associations juives de France, et les Amis d’Israël, appellent à un rassemblement unitaire des amis d'Israël

Jeudi 31 juillet à 18h30

Devant l'ambassade d'Israël

Avenue Matignon

75008 Paris

M° Franklin Roosevelt

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Fil d’actualité

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences-Po Paris : «Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais en Iran à l'affrontement…»

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26 Juin 2009
Question : Dans la crise iranienne, qu’est-ce qui sépare Moussavi et Ahmadinejad ?

Réponse : la forme seulement. Les deux hommes sont des apparatchiks de la république islamique, Moussavi l'étant même plus et depuis plus longtemps ! Mais, parfois un changement de forme implique - ou laisse permettre du moins - un changement de fond. Qu’on se souvienne, toute proposition gardée et en dépit d'un contexte fort différent, d'un Gorbatchev en Union soviétique.

Question : Mohammed Khatami a bénéficié de l’appui d’Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, lui-même ancien président de la république (1989-1997). Il semble aujourd'hui être une cible pour l'actuel régime. Pourquoi?

Réponse : Parce que c'est un pragmatique. Rafsandjani est prêt à discuter avec les Russes et les occidentaux, car il comprend les rapports de force, et il sait qu'il vaut mieux obtenir des avantages technologiques (nucléaire civil), diplomatiques (rôle au détroit d’Ormuz, en Afghanistan…) et économiques (fin des sanctions) considérables et renoncer à une course au nucléaire militaire qui risque d'apporter ni l'un ni l'autre en cas de guerre.

Question : L’affrontement Moussavi-Ahmadinejad a débouché sur une lutte entre le guide, Ali Khamenei et la seule personnalité susceptible, au sein des institutions, de s’élever contre lui, l’ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. Quelle est la position d'Ali Khamenei ?

Réponse : En fait, la position qu'il n'a jamais quittée : celle du plus rigoriste et fanatique gardien du temple et du dogme. Or en principe, cette posture est discrète au sein de la république islamique. Son intervention massive et décisive dans l'arène, en l'espèce en faveur d'une gigantesque tricherie électorale, est sans précédent. En même temps, elle le décrédibilise, y comprit au sein des instances religieuses, et fait par contrecoup d'Ahmadinejad un véritable pantin.

Question : Que traduit la crise actuelle?

Réponse : Une crispation du régime. Souvent la révolution dévore ses propres enfants, en commençant par les plus modérés, ou en l'occurrence les moins fanatiques d'entre eux. Puis tombe le régime tout entier, un jour ou l'autre. Le problème pour les voisins et le monde, c'est que pendant ce temps les centrifugeuses tournent... les Etats-Unis, Israël, les états arabes sunnites, ne peuvent se permettre d'attendre la chute du régime pour agir contre la menace nucléaire, qu'Ahmadinejad brandira dans les toutes prochaines années. J’ai toujours dit qu'il fallait attendre le scrutin du 12 juin car il illustrerait la volonté du guide suprême. Hélas, elle est claire aujourd'hui. Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais à l'affrontement...

Michel Taubmann, journaliste, rédacteur en chef du Meilleur du Monde : «Nous sommes tous des démocrates iraniens !»

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26 Juin 2009
La revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante organisent le lundi 29 juin à 18 heures (mairie du 13ème arrondissement de Paris - 1, place d'Italie) un grand colloque : « Iran, le choix démocratique », avec le soutien du CRIF, parmi de nombreuses autres organisations et personnalités, et avec la présence d’Akbar Atri, leader du mouvement étudiant en 1999 et 2003, fondateur de l’organisation étudiante pour la démocratie et les droits de l’homme ; Ladan Boroumand, directrice de la Fondation pour la promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Iran ; Chahla Chafiq, sociologue et féministe ; Chahdortt Djavan, écrivain et féministe ; Setâre Enayatzadeh, universitaire ; Prince Reza Pahlavi ; Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003 (1). Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Réponse : Je crois qu’il est très important que pour la première fois depuis la révolution islamique, les anciens adversaires ou leurs enfants, je pense notamment à Mohsen Sazegara qui, en 1979, jeune étudiant révolutionnaire, était au côté de Khomeiny, à Neauphle-le-Château et à Reza Pahlavi, fils du Shah d’Iran, chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Mohsen Sazegara a été l’un des fondateurs des Gardiens de la Révolution, terrible organisation politico-militaire, qui est encore aujourd’hui, l’un des derniers soutiens du régime.
Reza Pahlavi, lui, se consacre depuis trente ans, seul et sans moyen, car il est abandonné de tous, à instaurer la démocratie dans son pays. Chacun de son côté, Mohsen Sazegara et Reza Pahlavi, ont fait un bout du chemin, ont connu des remises en question et des souffrances. Mohsen Sazegara après avoir occupé de hautes fonctions dans la République Islamique est devenu un leader du mouvement réformateur. Il l’a payé de plusieurs mois de prison, et de tortures physiques et morales. Ces deux hommes se retrouvent aujourd’hui pour soutenir la révolte du peuple iranien et ils sont tous les deux à la fois pour la démocratie et la laïcité. On peut en dire autant de tous les Iraniens qui seront à la tribune. Je pense notamment aux femmes comme Chahdortt Djavan, Chahla Chafiq et Ladan Boroumand, qui, en tant que femmes, furent les premières victimes de l’obscurantisme religieux.

La situation en Iran est grave. Que traduit la crise actuelle ? Peut-on parler de situation prérévolutionnaire ?
Réponse : Cette situation n’est absolument pas surprenante pour ceux qui, comme moi, suivent les événements en Iran, depuis plusieurs années. Nous avons tous relevé un décalage croissant entre une société civile aspirant à la démocratie et l’assouplissement à la disparition des contraintes religieuses imposées par le système.
Je vous rappelle que le livre d’entretiens que j’ai publié avec Reza Pahlavi s’appelle « L’heure du choix », (Ed. Denoël, février 2009, 17 euros), ce qui signifiait clairement que pour lui, la question de la démocratie se posait à court terme pour l’Iran. Ce titre a suscité beaucoup de sarcasmes à l’époque. Il y a encore quelques semaines, des observateurs vantaient la solidité du régime iranien et louaient ses capacités à organiser des élections démocratiques. Ce qui est clair, c’est que nous sommes confrontés à deux crises. La première oppose une grande partie de la société iranienne au pouvoir en place et la deuxième est interne au pouvoir. La jonction entre une partie de l’appareil religieux, politique et militaire et les protestataires entrainera à terme une crise qui débouchera non pas sur une réforme mais sur un dépassement de la République islamique. Il est très significatif d’ailleurs de constater qu’un homme comme Moussavi, ancien Premier ministre de Khamenei et de Khomeiny (entre 1981 et 89) dans la période la plus répressive du régime se trouve aujourd’hui emporté bien loin de ses intentions initiales dans un affrontement avec le régime dont il est issu.

La jeune Neda, qui a été tuée d’une balle en pleine poitrine et dont le film de sa mort fait le tour du monde sur le web, est-elle devenue le symbole même de la résistance en Iran ?
Réponse : Les images terribles de ce carnage, de cet acharnement brutal et inhumain sur cette jeune fille symbolise la réalité de la République islamique. Dans le livre que je publie très bientôt chez Denoël (« Histoire secrète de la révolution iranienne »), avec mon ami l’intellectuel iranien Ramin Parhan, nous montrons avec des documents inédits que dès le premier jour, la révolution islamique s’est distinguée par sa brutalité, sa cruauté, et la haine de tous ceux qui était différent et notamment les femmes. Ce fut une révolution contre les femmes et il est assez malheureusement logique que cette révolution qui a commencé contre les femmes se termine par le massacre d’une jeune femme sans défense. Toutefois, le symbole de la nouvelle révolution démocratique dont nous voyons les prémices actuellement, ce sont ces beaux visages de femmes iraniennes, qui enlèvent leur voile et droit dans les yeux défient les Ayatollahs obscurantistes et leurs miliciens barbares. Ce sont ces visages de femmes dévoilées iraniennes qui sont aujourd’hui non seulement l’espoir de l’Iran mais l’espoir de toux ceux qui pensent -à l’encontre des partisans de la guerre des civilisations- que les valeurs de la déclaration de 1948 des Droits de l’Homme, que l’égalité des hommes et des femmes, que la séparation du politique et du religieux, ne sont pas les produits de l’impérialisme occidental, mais sont les valeurs de l’Humanité toute entière.

Propos recueillis par Marc Knobel

Photo (Michel Taubmann) : D.R.

Note :
1) Pour des raisons de place et de sécurité: Inscription obligatoire à cette adresse email avant le 26 juin: m.taubmann@free.fr

Michel Taubmann est également l’auteur de « La bombe et le Coran, une bibliographie de Mahmoud Ahmadinejad », Ed. du moment, 2008, 19 euros 95.

Elie Korchia, Président du Conseil des Communautés Juives des Hauts de Seine, délégué du CRIF pour le 92 : Tous pour Shalit !

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22 Juin 2009
Question : Il y a trois ans de cela, le jeune franco-israélien était kidnappé dans la bande de Gaza. Depuis, il est depuis sans que l’on sache ce qu’il est devenu. Que vous inspire ce fait tragique ? Et, pourquoi vous mobilisez-vous pour sa libération ?
Réponse : le sort d’un otage ne saurait laisser indifférent. Guilad Shalit est depuis plus de 1000 jours dans des conditions que l’on peut imaginer, particulièrement difficiles. Bien évidemment, la communauté juive dans son ensemble est attentive et inquiète du sort de ce franco-israélien. Il m’apparaît important, alors que nous dépassons la troisième année de sa détention (jeudi 25 juin 2006), que des villes du département des Hauts-de-Seine puissent se mobiliser, dans un même élan solidaire pour la libération de cet otage, et dans le prolongement du discours et des annonces précédemment faites par le Président de la république.

Question : Estimez-vous que votre département saura se mobiliser pour le jeune Guilad ?
Réponse : Je vous rappelle que j’ai sollicité un certain nombre d’élus sur cette question dès après mon élection dans les communautés juives des Hauts-de-Seine (15 mars 2009). J’ai eu le plaisir de recevoir un écho très positif quant à cette démarche et je me suis rendu compte que le département des Hauts-de-Seine pouvait à nouveau jouer un rôle moteur, pour ne pas dire pilote, dans un engagement pour la libération de Guilad Shalit. C’est ainsi qu’à l’occasion de la grande soirée de gala qui a réuni toutes les communautés juives des Hauts-de-Seine -le 17 juin 2009, au Haras de Jardy (Marne la coquette)- que j’ai annoncé que sept villes du département ont accepté d’apposer ce jeudi 25 juin 2009, le portrait de Guilad dans leur mairie. J’en profite aussi pour remercier de son soutien l’association « Soutien Français à Guilad Shalit, qui nous a aidé à délivrer les portraits de Guilad dans les différentes mairies et, plus largement, tous ceux qui dans le milieu associatif, politique ou communautaire sont engagés dans ce combat.

Question : Pourriez-vous nous dire quelles sont les villes du département qui vous suivent à l’heure actuelle dans cette démarche citoyenne ?
Réponse : En quelques jours, dans la préparation de la journée, certaines villes se sont mobilisées rapidement : Boulogne Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Medon, La Garenne Colombes, Puteaux, Neuilly sur Seine, Suresnes.

Question : Pourriez-vous me donner un exemple plus particulier ?
Réponse : Oui, tout à fait. Si l’engagement des différentes villes est d’apposer le portrait de Guilad dans la journée du jeudi 25 juin, je tiens à remarquer que ce même jour, à la mairie d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, maire de la ville, organisera une cérémonie conséquente autour de cet événement, et en présence de nombreux élus.

Question : D’autres villes du département se joindront-elles prochainement à cette initiative ?
Réponse : J’espère vivement que ce projet -qui devient réalité- pourra être partagé prochainement dans d’autres villes car le soutien exprimé pour la libération d’un otage dépasse largement tous les clivages politiques ou partisans.

Question : Souhaitez-vous que cette action suscite un engouement dans d’autres départements et que seriez-vous prêts à faire en ce sens ?
Réponse : Je suis à l’entière disposition de tous les responsables communautaires tant en Ile-de-France que dans les régions, pour faire en sorte que cette expérience serve de modèle et puisse être dupliquée ailleurs.

Georges Bensoussan : A quoi sert de plaider pour un enseignement qui fasse sens si on ferme les yeux sur ce qui se passe en France en 2009 ?

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19 Juin 2009
George Bensoussan est historien, responsable éditorial de la revue d’Histoire de la Shoah

André Kaspi, historien, spécialiste des Etats-Unis : Obama : ce qui va changer

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12 Juin 2009
Les faits et gestes du président Barack Obama sont scrutés partout dans le monde et les déplacements à l’étranger du nouveau président américain, suscitent énormément de commentaires et d’intérêts. Comment l’expliquez-vous ?

Trois questions au docteur Joseph Zrihen, vice-président du FSJU

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12 Juin 2009
- Du dimanche 7 juin au mardi 10 juin s’est tenu à l’Espace Rachi un séminaire Européen sur l’Action Sociale. Pouvez-vous nous en parler ?

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