L’étrange déchaînement contre le Crif

04 Avril 2018 | 729 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

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Actualité

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

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Il faut être d’une singulière mauvaise foi pour faire porter au Crif la responsabilité des incidents survenus au cours de la marche blanche en hommage à Mireille Knoll. Le président du Crif, Francis Kalifat avait déclaré avant cette marche que la présence de Marine Le Pen et de Jean Luc Mélenchon n’y était pas souhaitée. Le Crif n’a jamais prétendu interdire quoi que ce soit. Il était prévisible que des incidents se produiraient avec la présence de ces deux personnes et ils ont bien eu lieu. Le propos de Kalifat était donc fondé dans sa prévision et son anticipation. S’il ne l’avait pas dit, de quelle turpitude aurait il été accusé : de collaboration, de tolérance pour les extrêmes : l’une qui est allée danser la valse avec d’anciens nostalgiques nazis et l’autre pour sa haine très progressiste d’Israël. Fallait il composer avec ces gens la ? Serait ce par esprit sectaire que ces deux la n’étaient pas souhaités ou par souci de prévention de désordres prévisibles ?

C’est la haine obsessionnelle d’Israël, c’est l’alibi anti sioniste qui a donné à l’antisémitisme ses lettres de noblesse. Cette « forme renouvelée de l’antisémitisme », pour reprendre les mots du Président de la République, n’est que la reformulation d’une constante. Elle permet de rendre acceptable sinon vertueuse le déni d’une légitimité : celle de l’affirmation nationale du peuple juif. Que cette incapacité à penser la complexité de cette question soit le fait de personnes de bonne foi de gauche et de droite, ne change rien au résultat. Que d’autres à droite de la droite fassent mine d’oublier que leur antisémitisme traditionnel cohabitait avec la haine d’Israël ne change rien non plus au résultat. Que le Quai d’Orsay fasse semblant de ne pas être au courant de sa complaisance passée à l’égard des formes les plus extrémistes du mouvement palestinien ne change rien à l’affaire. Que le moraliste en chef de Libération, Laurent Joffrin soit aussi oublieux de certains de ses éditoriaux compassionnels pour angelots turcs du Navi Marmara, pour la sainteté de Stéphane Hessel ne change rien non plus au résultat. Que Serge July s’autocongratule d’avoir dirigé la rédaction de Libération, dans le sillage de mai 68 en oubliant les bavures antisémites de ce même journal, permet de faire passer sous couvert d’impertinence intellectuelle, une des pires dérives de l’après 68.

C’est bien l’amalgame de ces composantes diverses qui a permis à l’air du temps de devenir irrespirable pour les Juifs. C’est cet ensemble de vecteurs qui rend possible cette situation ubuesque actuelle qui convoque au tribunal un historien coupable d’avoir énoncé une vérité connue de tous : l’antisémitisme est une constante dans la plupart des mentalités arabo musulmanes. La haine d’Israël est l’explication magique de l’enfermement intellectuel et psychique de ces sociétés. Que les plaignants s’affublent du faux nez de l’antiracisme pour accuser Georges Bensoussan de racisme anti arabe et d’islamophobie, ne change rien non plus au résultat, ils ont ajouté leur part à la pollution culturelle présente.

Ce bilan est un désastre. Que certains estiment reconstruire leur virginité en se défaussant sur le Crif de leur propre aveuglement ou de ce qu’ils ont eux même contribué à construire relève de l’imposture.

Jacques Tarnero

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