Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Zakhor, souviens-toi, par Manuel Cordouan

27 Mars 2019 | 113 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
|
14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

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Actualité

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Zakhor, souviens-toi, par Manuel Cordouan*

L’auteur, haut fonctionnaire, a fait des études de littérature et de philosophie avant d’entrer dans la carrière. Dès lors, le goût de l’écriture est resté vivace en lui et il a entamé, depuis quelques années, parallèlement à ses responsabilités, une carrière d’écrivain. Il a, à son actif, deux essais politiques, six romans et trois pièces de théâtre. Il a aussi créé deux comédies musicales.

« Zakhor. Souviens-toi », la pièce de théâtre qu’il nous propose à présent, se veut un hommage à la mémoire de la cousine germaine de sa mère, Fernande Lévy et à celle de son mari, Charles Benyamine, tous deux arrêtés par la police française, aux heures sombres de la Shoah, transférés à Drancy et gazés à Dachau.

La pièce qui comporte quatre actes, raconte l’histoire de Joseph Weismann, Yosélé,  87 ans, arrêté par la police française avec ses parents et ses deux sœurs, Rachel et Charlotte.

Rescapé de la rafle du Vél d’Hiv, Joseph Weismann est amené à apporter son témoignage dans un établissement scolaire, un collège, dont le principal, Michel, est également professeur d’histoire. Parmi les élèves de la classe de troisième, David, Sandra, Kévin, Mokhtar, Jean-Pierre, Éléonore et François. Des jeunes qui avouent qu’ils auraient préféré voir un match de foot, surfer sur Internet, aller voir des copains ou chanter du rap. « Mais c’est quoi ce truc, la Shoah ?

Malgré les difficultés qu’il éprouve à se remémorer son histoire et celles des jeunes à se concentrer, l’attention finit par l’emporter et les élèves, émus et troublés, écoutent le récit, parfois un peu décousu, du vieil homme. Joseph Weismann parvient même à transformer son exposé en un véritable jeu de rôles.

De nombreux thèmes sont abordés : le port de l’étoile jaune, la philosophie de Nietzsche, les écrits de Heine, la notion d’Aryen, Hitler, les camps de la mort, les chambres à gaz, la notion de race, les expériences terrifiantes du docteur Mengele, la Shoah par balles, les Jeux Olympiques de Berlin en 1936, les Justes, Pétain et le régime de Vichy, le fichier juif, l’UGIF, l’exode des pieds-noirs d’Algérie, Herzl et le sionisme…

On découvre avec émotion, l’autre Joseph, Joseph Kogan, compagnon d’évasion de notre héros du camp de Beaune-la-Rolande, son double en somme.

Et, comme on pouvait s’y attendre, le conflit israélo-arabe surgit au milieu des débats avec les interventions de Mokhtar qui se présente comme musulman et lance : « Les Juifs, en Israël, ont enfermé les Palestiniens dans des camps ou dans des ghettos après les avoir expulsés de leurs terres ».

L’histoire de Joseph a inspiré Roselyne Bosh qui en a tiré un film, « La Rafle » (2010). Joseph lui-même a raconté sa vie dans « Après la rafle » (2011).

Très original. À découvrir.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions L’Harmattan. Février 2019. 98 pages. 12,50 €.