Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Techouva, de Frédéric Lauze

06 Mars 2018 | 193 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

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Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

TECHOUVA - Par Frédéric Lauze (*)

Commissaire de police, directeur départemental de la sécurité publique du Val d’Oise, Frédéric Lauze s’est lancé dans l’écriture il y a quelques années. Dans son troisième roman, dont l’action se situe sur la Côte d’Azur, il nous emmène à la rencontre de Pierre, 45 ans, professeur de philosophie à Nice, fils d’un militant socialiste, père de deux enfants, Théo et Alexandre, qui vit séparé de son épouse, Anna, critique littéraire.

Autour de lui, un groupe d’amis très liés dont Maxime, l’ouvrier de la bande, auquel le père de Pierre ne cesse, lors des conversations, de rappeler son séjour dans un kibboutz en Israël, quand il avait vingt ans, en 1963. Quatre mois de bonheur et de découverte. La plus belle période de sa vie, aime-t-il dire. « La sensation de vivre l’Histoire en tant qu’acteur ».

Un jour, le doyen de l’université, le professeur Charles Raybaud, parvient à convaincre Pierre de consacrer sa prochaine conférence au conflit israélo-arabe. L’idée est excitante mais le sujet est explosif. Le titre choisi « Réflexion sur l’aporie de la confrontation tragique de deux ethnocentrismes », un peu pompeux, ne décourage pas les auditeurs qui se pressent dans l’amphithéâtre.

Pour Pierre « Le sionisme, c’est un volontarisme à l’opposé du déclinisme et du fatalisme qui a été la trame tragique de l’histoire juive depuis que le peuple juif a été expulsé définitivement en 70 de la Palestine… ». En bref, « Le sionisme, c’est donc..la Téchouva… ». Par souci d’équilibre, l’orateur, dans une seconde partie, est un peu plus critique à l’égard d’Israël

La Téchouva. Mais c’est quoi la Téchouva ? Etudiants et amis se posent la question. Maxime, lui, décide d’aller voir Israël de plus près et, qui sait, d’y vivre même s’il n’est pas juif.

Téchouva, Israël, mais aussi l’Irlande, la Martinique, la Turquie et le foot. L’amour aussi. Très sympathique.

Jean-Pierre Allali

(*) Editions L’Harmattan. Août 2017. 246 pages. 21,50 euros.