Jean Pierre Allali

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Lectures de Jean-Pierre Allali - Le sceau d'Israël (1920-2020), par Samy Bochner

07 Mai 2020 | 444 vue(s)
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Actualité

Jeudi 6 septembre s'est tenue la cérémonie d'échange des vœux entre les responsables de la Communauté juive, la Maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente du Conseil régional d'Ile de France Valérie Pécresse.

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

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Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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 Le sceau d'Israël. 1920-2020 : Centenaire de la Conférence de San Remo au Traité de Sèvres, par Samy Bochner (*)

 

L’acharnement haineux des antisionistes de tous bords à l’égard d’Israël, la remise en question incessante de la légitimité de son existence, conduisent le public souvent mal informé à oublier les textes légaux sur lesquels se fonde la recréation de l’État juif moderne. C’est pourquoi il faut être reconnaissant à Samy Bochner de nous rappeler dans un petit livre percutant ce qui fait le sceau d’Israël. De la Conférence de San Remo au Traité de Sèvres en passant par la Déclaration Balfour, des textes légaux qui n’ont jamais été abrogés sont là qui s’ajoutent au droit moral imprescriptible du peuple juif à retrouver la terre ancestrale dont il a été privé par la force et l’injustice il y a plus de deux mille ans.

Ce que nous explique l’auteur, c’est qu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, « dans ce bouleversement général, « la question de la Palestine » fut en réalité pour la première fois résolue internationalement et de jure définitivement malgré les soubresauts et les tentatives de délégitimation depuis 100 ans ».

En 1917, la Déclaration Balfour reconnaît au peuple juif le droit de reconstruire son foyer national sur les deux rives du Jourdain. 

Plus tard, du 19 au 26 avril 1920, la Conférence Internationale de San Remo qui se déroule au château Devachan, donne force de loi à la Déclaration Balfour avant que la décision historique de cette Conférence, prise à l’unanimité, soit validée par la Société des Nations en 1922 puis, plus tard, par l’ONU, en 1945, à travers sa déclaration numéro 80.

Pour Samy Bochner, ces différents attendus l’emportent juridiquement sur la décision de l’ONU du 29 novembre 1947 envisageant le fameux partage de la Palestine en deux États et ce, à fortiori, après le refus des pays arabes et leur agression militaire du jeune État juif.

L’auteur nous propose pour notre édification, de larges extraits des textes adoptés lors des différentes conférences : accords Sykes-Picot de 1920, Conférence de San Remo, Traité de Sèvres, Traité de Lausanne (1923). On réalise que la recréation de l’État juif se situe dans la cadre du démantèlement de quatre empires : le Reich allemand, l’empire austro-hongrois, la Russie tsariste et l’empire ottoman.

En conclusion, l’auteur affirme que « la prétendue solution à 2 États (Israël d’avant 1967 et la Palestine de Cisjordanie et de Gaza) ne résiste donc pas à l’analyse historique, juridique ou politique ». L’ouvrage s’achève par une analyse du plan de paix de Donald Trump proposé en janvier 2020. 

De nombreuses illustrations et cartes agrémentent cette publication utile et salutaire.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Consulaires. 1er trimestre 2020. 140 pages. 16 €.