Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - La partition de l'exil, de Remi Huppert

02 Novembre 2017 | 126 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Pages

LA PARTITION DE L’EXIL, de Remi Huppert (*)

Depuis plusieurs années, grâce à Remi Huppert, on a pu redécouvrir avec plaisir un judaïsme du bout du monde, celui de la lointaine et mystérieuse Chine (1). C’est d’un tout autre sujet qu’il nous parle dans son nouveau roman en brossant le portrait et en racontant la vie extraordinaire d’un compositeur de talent, aujourd’hui un peu oublié : Alexandre Tansman.

Né en 1897 à Łòdz, en Pologne, une ville qui attirait alors comme un aimant les Juifs de Pologne, d’Ukraine et de Russie, véritable « terre promise » pour les gueux de tous le ghettos, Alexandre Tansman,  avouait avoir peu connu son père, Mosze Tancman, qui  « mourut avant d’être un vieillard ».

Par delà la vie tumultueuse et trépidante du compositeur, qui, dès l’âge de huit ans, délaissant les commentaires talmudiques en vigueur dans les familles juives, composait déjà de petites pièces, Remi Huppert nous offre, à travers les nombreuses amitiés de son héros, de découvrir des facettes peu connues de la carrière de nombreuses célébrités : Maurice Ravel qui ouvrira bien des portes à son jeune protégé, Ariadna Scriabine, George Gershwin, Charlie Chaplin, Igor Stravinski, Arnold Schönberg, Fritz Lang, Darius Milhaud, André Breton, Vladimir Jankélévitch et tant d’autres.

Bien qu’élève doué du conservatoire de sa ville natale et après avoir tenté de percer en cachant son patronyme juif, Tansman réalise qu’il ne peut pas réussir en Pologne. Dès lors, il choisira de rejoindre la France et, plus tard, l’Amérique.

C’est à la mairie du 16ème arrondissement de Paris que Tansman épousera la pianiste Colette Cras, fille du compositeur et contre-amiral Jean Cras. Avec elle, il retrouvera sa ville natale, quinze ans après l’avoir quittée.

Avec la montée du nazisme, Tansman, naturalisé français en 1938, choisira, avec l’aide de Chaplin,  de quitter la France avec femme et enfants. Longtemps malade, Colette Tansman décèdera en 1953.

Au cours de sa carrière et à l’occasion de tournées, Alexandre Tansman aura parcouru le monde et visitera avec enthousiasme le pays d’Israël. Il est mort en 1986 à Paris. Il repose au cimetière Sud de Saint-Mandé.

Ses œuvres se comptent par centaines : symphonies, opéras, oratorios, musique de chambre…

Un très beau, très riche  et très émouvant parcours. Un livre réussi.

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Michel De Maule. Août 2017. 236 pages. 20 euros.

(1) Destin d’un Juif de Chine. Éditions Michel de Maule, 2014. Voir notre recension dans la Newsletter du 31décembre 2014 et Au palais du ciel. Éditions Michel de Maule, 2016. Voir notre recension dans la Newsletter du 28 février 2017.