Francis Kalifat

Ancien président

#Crif #Burkini - Comparer l’interdiction du burkini à l’Holocauste est indécent

29 Août 2016 | 26 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 

Pages

Actualité

Pages

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Le 28 aout 2016, le Times of Israel a relaté que j'ai fait ma première déclaration publique du débat sur le burkini dans un communiqué publié vendredi 26 août 2016 sur le site du Crif, deux semaines après que la première de 30 municipalités françaises a publié un arrêté interdisant la tenue de baignade. La plus haute cour de France, le conseil d’Etat, a estimé vendredi que ces interdictions étaient illégales.
 
Le Times of Israel ajoute que j'ai condamné les tweets de Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche, qui a déclaré qu’en France, « les juifs avaient été persécutés, puis les protestants, et aujourd’hui les musulmans. » 
 
Le média relate que j'ai aussi déclaré que l’allusion de Mélenchon à l’Holocauste, pendant lequel un quart de la communauté juive française a été assassiné par les nazis et leurs collaborateurs français, atteignait « les sommets de l’absurde et de l’indécence ». Ces remarques, a déclaré Kalifat, sont conçues « pour attirer l’attention et instrumentaliser les polémiques ».
 
J'ai également demandé aux politiciens de condamner les remarques de Mélenchon, précise le Times of Israel : « Ce relativisme et le parallèle sont totalement inacceptables et doivent être dénoncés. Profiter de la polémique actuelle pour assimiler les arrêtés ‘anti burkini’ à la Saint-Barthélemy et à la Shoah est indigne et nauséabond. »
 
Le média indique enfin que ma déclaration ne faisait aucune référence à l’interdiction en elle-même, qui est, d’après ses détracteurs, discriminatoire envers les musulmans et constituent une atteinte à leur liberté individuelle.... Lire l'intégralité.