Gil Taïeb

Vice Président du Crif

#BlogDuCrif - Une vérité qu’il faut rappeler

11 Décembre 2017 | 430 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Par Gil Taieb

Depuis quelques jours, j’interroge mes amis, mes parents, mes grands-parents.  Je m’imagine interrogeant mes ancêtres : Avez-vous souvenir qu’à un moment Jérusalem n’ait plus fait partie de nos prières ?

Ma question les étonne et certains me regardent même inquiets  !

Ils me répondent tous qu’aussi loin que remontent leurs souvenirs, Jérusalem a toujours brillé dans leurs cœurs et rythmé leurs prières. Qu’ils ont toujours porté Jérusalem au sommet de toutes leurs joies. Bien des siècles avant la renaissance d’Israël, de générations en générations, tous l’ont rêvé, évoqué dans toutes leurs discussions et prié dans sa direction . Tous ont connu la douleur d’en avoir été expulsés 

Mes ancêtres abasourdis par ma question me répondent : « tous les juifs répètent chaque année lors du Seder de Pessah « l’an prochain à Jérusalem » » 

La famille de Montaigne, de Léon Blum, celle d’Einstein, celle de Kissinger, celle de Dreyfus, celle d’Eiffel, celle de Offenbach, celle de Freud, de Stéphane Zweig et de Vladimir Jankelevitch, celle de Barbara, de Simone Veil et de Hannah Arendt, celle de Primo Levi et d’Elie Wiesel, comme celle de millions de Juifs depuis 3000 ans ont prié vers la Capitale du Royaume de David, vers le Temple de Jérusalem.

Alors pourquoi cette question ?

Tout simplement parce que depuis la déclaration de Trump tout le monde est en ébullition !

Pourtant quoi de plus évident ?

Qui sont donc ces gens pour lesquels Jérusalem n’est pas juive ? 

Dois-je leur demander si j’existe ? Dois-je leur demander l’autorisation d’exister, de vivre et de respirer ?

Dois-je donner mon avis sur les capitales de chaque pays et les remettre en question ?

Alors pourquoi Israël et Jérusalem ?

Après m’être torturé l’esprit, après avoir écouté et lu tout ce qui se disait et s’écrivait sur ma Jérusalem, j’ai pris mon parti : leur avis m’importe peu, leur autorisation je m’en passe et je n’ai de leçons à recevoir de personne 

Je vais les laisser s’agiter et gesticuler. Je vais même faire semblant de comprendre leurs tergiversations politiques ! Leur monde est malade et ils ont perdu leurs racines.

Ils ne savent plus qui ils sont, d’où ils viennent et sont inquiets quant à leur avenir. Ils assistent impuissants à la réécriture de l’Histoire et à la négation de leur passé. 

J’ai de la compassion pour eux. Et comme j’ai de la Mémoire et que depuis 3000 ans je suis resté fidèle à mes racines, je vais essayer de les réveiller ! Mais, en me préservant car l’Histoire m’a montré, que ma Vie et celle de mes enfants ne dépendent que de moi. Comme le disait David Ben Gourion « ce qui est important ce n’est pas ce que pensent les Nations mais ce que font les Juifs ».

Je vais donc perpétuer ma tradition et prier vers Jérusalem !

A la différence de ceux qui la rêvaient et pleuraient en pensant à elle, moi je vais la défendre afin que je n’en sois plus jamais dépossédé et éloigné.

Jerusalem est la Capitale du peuple Juif, n’en déplaise aux diplomates et surtout aux dictateurs aux mains souillées de sang qui veulent me donner des leçons.

Je vais même, pour les plus honnêtes d’entres eux, les inviter à venir déambuler dans les rues de cette merveilleuse ville ouverte à tous et dans laquelle cohabitent toutes les fois depuis 1967. Peut être comprendront-ils que Jérusalem est belle car elle a retrouvé ses enfants.