Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Notre Hanita nous a quitté

24 Avril 2020 | 338 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Pages

Dans quelques jours, Israël se souviendra de tous ceux et toutes celles qui tout au long de sa jeune Histoire ont donné leur vie pour que naisse et grandisse l’État Juif. Comme chaque année,  cette journée du souvenir précédera la commémoration du jour de l’indépendance : Yom Haatzmaout.

Deux jours qui nous rappellent que pour mériter et fêter la création d’Israël, il faut d’abord se souvenir et honorer ceux et celles sans lesquels rien n’aurait été possible et encore aujourd’hui rien ne serait possible.

Cette année, sera une année particulière que nous ne pourrons oublier car pour la première fois depuis 72 ans, les cimetières militaires seront fermés. À chaque Yom à Zikaron , partout, les amis et les familles Ont l’habitude de se retrouver afin de refaire vivre le souvenir de cet ami, ce père , ce frère, ce fils ou cette fille qui n’est plus et que personne n’a oublié. Cette année, le Covid19 interdira ces déplacements et ces réunions fraternelles . Il empêchera ces rencontres physiques mais les cœurs et les âmes seront unis quoi qu’il arrive et certainement encore plus fort que jamais.

Il est si difficile d’accepter de ne pouvoir honorer ou accompagner un être cher. 

Ce sera le cas aujourd’hui, pour une grande dame, une pionnière, une combattante, la « maman des soldats »  comme tous l’appelaient, qui va rejoindre sa dernière demeure. Hanita Attias Keidar*, une des auteurs des plus belles pages de l’Histoire d’Israël,  sera enterrée à 11h, heure israélienne. Elle qui normalement aurait été accompagnée par des milliers de jeunes et moins jeunes, par des officiers et des personnalités politiques, sera rapportée en terre par quelques soldats et par son fils. Ironie du sort, drôle de fin pour une vie si remplie . 

Malgré cela, nous serons des milliers à travers le monde à penser et à prier pour cette dame dont la vie et le parcours résume les défis et l’histoire d’Israël. 

C’est sûrement pour cela que le ciel l’a rappelé dans cette période qui nous montre à la fois notre fragilité mais aussi nous rappelle que rien est acquis et que chaque jour il faut se battre et agir. Hanita va rejoindre tous les pères fondateurs et toutes les mères fondatrices d’Israël et ensemble ils nous montreront le chemin afin que l’an prochain et toutes les années à venir nous puissions avec bonheur fêter Yom Haatzmaout.

Repose en paix Hanita et, en ton nom, bon anniversaire et longue vie à l’État d’Israël !

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Gil Taïeb

*Hanita Attias Keidar est connue en Israël sous le titre affectueux de “grand-mère des soldats seuls”.