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Freddy Eytan

Freddy Eytan est un diplomate, ancien ambassadeur et journaliste-écrivain israélien.

 

Le père de Freddy Eytan, Ouzy, est d'origine italienne et fut un dirigeant sioniste qui a milité pour l'émigration des juifs de Tunisie en Palestine. Lors de l'occupation nazie, il est arrêté et envoyé dans un camp de travail forcé à Bizerte. Il réussit à s'évader et poursuivit ses activités pour la cause d'Israël en militant dans la clandestinité avec le Mossad le-Aliyah Bet.

 

En 1956, il fait son Alyah avec sa famille et fonde avec un noyau d'amis le village agricole Nir Yaffé, situé près de Megiddo. En 1965, après ses études primaires et secondaires, Freddy Eytan s'engage dans les rangs de Tsahal. Durant plus de 6 ans, il est officier de presse à l'état-major et collabore étroitement avec le général David Elazar, chef de l'armée israélienne lors de la guerre de Kippour en 1973.

 

Suite à des études pour une licence à l'université de Tel-Aviv, Freddy Eytan est envoyé par l'Agence juive en France comme moniteur de mouvement de jeunesse. À Paris, il poursuit ses études universitaires à l'université de Droit, d'Économie et de Sciences Sociales et à l'Institut français de presse et des sciences de l'information.

 

En 1972, il est chargé de la documentation et de la presse à l'ambassade d'Israël à Paris. Après quatre années à ce poste, il est désigné par l'Autorité de la radiodiffusion et télévision israélienne comme correspondant permanent à Paris et chef du bureau en Europe. Il publie plusieurs scoops dont celui de l'affaire Abou Daoud, la prise d'otages de l'avion d'Air France et son détournement à Entebbe et la centrale nucléaire Osirak construite par la France à Bagdad. Dans le cadre de ses fonctions, il a publié de nombreux articles dans la presse israélienne et européenne et des interviews exclusives avec des dirigeants arabes et français.

 

De retour à Jérusalem, en 1981, il dirige le desk étranger de la radiodiffusion israélienne, Kol Israel, et devient rédacteur en chef du journal parlé international. Trois ans plus tard, il est promu comme directeur de l'Information à Kol Israël internationale. Dans cette nouvelle fonction, il est chargé de diffuser des informations "particulières" aux "Juifs du silence" installés en Union Soviétique et lutte contre le brouillage des ondes.

 

En 1989, Eytan part à Bruxelles, chargé de l'information et de la presse à l'ambassade d'Israël. Dans le cadre de ses activités, il fonde avec des professionnels de l'information l'APEJ, la première agence de presse juive en Europe et lance un bulletin quotidien. Il s'attèle également à constituer un "comité de vigilance" et un lobby pro-israélien au sein du Parlement européen. De retour à Jérusalem, il est chargé de mission au sein de la Chambre de Commerce France-Israël.

 

Freddy Eytan a également enseigné les sciences de l'Information et les valeurs démocratiques israéliennes à l'université hébraïque de Jérusalem, à Bar Ilan, ainsi que dans les écoles de journalisme dont celle de Koteret affiliée à l'université de Tel-Aviv.

 

En 1996, Freddy Eytan retourne au ministère des Affaires étrangères comme conseiller politique et chargé au sein du cabinet du ministre de l'Information et de la presse. Il participe à toutes les rencontres et voyages diplomatiques et devient le porte parole de la délégation israélienne dans les négociations de paix avec les Palestiniens.

 

En octobre 1998, il est envoyé comme représentant de l'État d'Israël en Afrique du Nord et ouvre la première ambassade d'Israël en Mauritanie. Durant sa mission qui a duré trois ans, il renforce les relations bilatérales en particulier dans le domaine de la l'agriculture et la médecine. Il fonde un hôpital pour le dépistage et le traitement du cancer et organise des centaines d'opérations d'ophtalmologues israéliens contre la cataracte. À son retour, Freddy Eytan poursuit sa mission de conseiller diplomatique.

 

Depuis 2005, il est chargé des affaires européennes au JCPA, le Centre des Affaires Publiques et de l'État de Jérusalem à Jérusalem et il dirige le site Web en français, le CAPE.

 

Politologue, Freddy Eytan a publié de nombreux ouvrages et enquêtes journalistiques et notamment des biographies de Shimon Pérès, Ariel Sharon et Benjamin Netanyahu.

Ses contributions

Tribune
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Publié le 26 Mai 2014

La haine du Juif dans la capitale européenne

Par Freddy Eytan, ancien ambassadeur d’Israël, publié sur le site du Centre des Affaires Politiques et de l’Etat de Jérusalem le 25 mai 2014

Après l’assassinat à Paris du jeune Ilan Halimi en 2006, après la tuerie de Toulouse en 2012, voilà un nouvel attentat monstrueux au Musée juif de Bruxelles.

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Publié le 13 Décembre 2013

Un accord intérimaire viable sur des questions sécuritaires existentielles

Par Freddy Eytan

 

John Kerry est un diplomate infatigable déterminé à aboutir à un accord entre Israël et l’Autorité palestinienne. Le secrétaire d’État américain croit sincèrement dans ses capacités à convaincre les deux parties. Il joue avec habilité l’art de la diplomatie en mettant le prestige et le poids des États-Unis dans la balance.

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Publié le 19 Novembre 2013

La visite du Président Hollande à Jérusalem devant le dossier palestinien et la menace iranienne

Par Freddy Eytan

 

Le Président Hollande débarque en Israël dans un contexte favorable et il sera reçu avec sa délégation avec un grand respect et tous les égards possibles. C’est bien normal et naturel, car nos relations aujourd’hui avec la France sont au beau fixe dans tous les domaines et particulièrement en matière de Renseignement et de combat antiterroriste. Nous partageons les mêmes valeurs démocratiques et universelles, renforcées par une fidèle et vivace communauté juive en France et une présence française et francophone importante en Israël. Cette visite renforcera sans doute ces liens au moment même où la France socialiste traverse une crise économique profonde et où le nombre des actes antisémites augmente.

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Publié le 23 Avril 2013

Notre frontière avec la Syrie risque de s’enflammer

 

Par Freddy Eytan

 

Voilà déjà deux ans que la Syrie est ravagée par une guerre civile meurtrière et les puissances occidentales n’osent pas intervenir. Contrairement aux prédictions simplistes des experts et des observateurs, Bachar el-Assad est toujours au pouvoir et son armée demeure fidèle au régime alaouite. En dépit des massacres quotidiens, la Russie continue à fournir des armes, notamment des roquettes et des missiles sophistiqués pouvant atteindre une cible située à 300 kms. Elle entraîne également les soldats syriens dans les combats de guérilla. 

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Publié le 15 Avril 2013

En ce Jour de notre Indépendance, le combat pour la paix se poursuit avec force!

 

Par Freddy Eytan

 

Cette année nous célébrons le 65e anniversaire de notre indépendance, mais notre combat pour aboutir à la paix avec nos voisins arabes est loin d’être achevé. Comme chaque année nous célébrons le Yom Haatsmaout, au lendemain du Yom Hazikaron, et une semaine après les cérémonies du souvenir de la Shoah. Ces grands événements de l’histoire de notre peuple seront toujours liés et soudés dans notre mémoire collective. Ils marquent à la fois nos douleurs, nos souffrances, notre délivrance et notre espérance. Nous pensons au passé et à nos chers disparus de la guerre et ceux tombés aux combats, mais aussi à notre avenir, à nos enfants et aux générations futures.

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Publié le 28 Mars 2013

Turquie-Israël : réconciliation et intérêt stratégique

 

Par Freddy Eytan

 

La visite du président Obama dans notre région aura sans doute des retombées politiques locales, régionales et internationales. La première conséquence est considérable, car elle met un terme à plusieurs années de tensions, d’incompréhensions, de haine et de dégâts bilatéraux entre la Turquie et Israël : deux puissances régionales pro-occidentales ayant des intérêts stratégiques communs dans un environnement déstabilisant et explosif.

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Publié le 5 Mars 2013

Obama en Israël – amitiés et réalités

 

Par Freddy Eytan pour le CAPE de Jérusalem

 

Le Président des États-Unis sera reçu en grande pompe et avec tous les égards dus à la politesse et les respects du protocole. C’est naturel et normal pour accueillir le chef de la plus grande puissance de la planète, celui qui nous dicte l’ordre du jour mondial.

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Publié le 12 Février 2013

L’Europe et le «Parti d’Allah»

 

Par Freddy Eytan

 

Le Hezbollah a été créé en 1982 juste après la Première guerre du Liban. Plus de cinq mille Iraniens membres des « Gardiens de la révolution » se sont installés dans la région de Baalbek au Liban pour « remporter la victoire d’Allah ». L’idéologie est claire : la révolution islamique devrait s’installer dans tout le Moyen-Orient balayant ainsi les monarchies arabes et chassant les sionistes de toute la Palestine et notamment de Jérusalem ! Pour aboutir à son objectif, le Hezbollah emploie des méthodes de terreur et de terrorisme contre des cibles occidentales, israéliennes et juives. Depuis 1983, le Hezbollah a enregistré des dizaines d’attentats spectaculaires, des prises d’otages et des missions suicides à travers toute la planète.