Le récit d'un joueur d'échecs sur sa pratique et sa relation au judaïsme. Il évoque son parcours en France et en Israël, décrit les principes du jeu, son histoire et sa philosophie et éclaire cette activité à la lumière de la Torah et de la tradition rabbinique.
Voici un livre très intéressant mais pour le moins étonnant. En effet, si la première partie de l’ouvrage correspond bien au titre annoncé, la seconde, comme on va le voir, est tout à fait différente et nous conduit dans un autre domaine.
Ci-dessous le communiqué de presse de la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation, relatif à la cérémonie de Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation, qui a eu lieu ce dimanche 30 avril 2017 au Site-mémorial du Camp des Milles et lors de laquelle des appels solennels se sont enchaînés pour appeler chacun à la responsabilité et à retenir les leçons de l’Histoire des extrémismes identitaires.
Cette journée de commémoration prend en effet un relier particulier dans un contexte actuel en France.
Question : Vous venez de publier « Une histoire personnelle de l’antisémitisme » (Editions Robert Laffont, 2003). Vous prévenez le lecteur que ce livre a moins pour objet d’expliquer la genèse de l’antisémitisme contemporain que d’en proposer un « état des lieux » correspondant à ce que vous avez pu observer, de la fin des années 70 à aujourd’hui. Le lecteur suit donc votre cheminement tout au long de ces années ; vos interrogations, vos doutes, vos engagements respectifs. Pourquoi avez-vous tenu à personnaliser le récit que vous faîtes de ces trente dernières années ?
1) Tout d’abord je prends acte – avec une certaine surprise – de la franchise de Dominique Vidal. Le rédacteur en chef adjoint du Monde Diplomatique reconnaît publiquement qu’il se fait un devoir de ne jamais expliquer à ses lecteurs, de manière claire, précise et honnête, quelles sont les thèses et les positions du Likoud sur la question du conflit israélo-palestinien. En quelques mots, Dominique a tout dit et a révélé sa conception stalinienne de l’information. Je l’accorde à Monsieur Vidal, il est beaucoup plus pratique d’instruire le procès d’une personne à qui on a interdit par avance la parole. C’est une technique très efficace.
Rédacteur en chef adjoint du Monde diplomatique, mis en cause par Clément Weill-Reynal dans l’entretien ci contre, Dominique Vidal, nous a fait parvenir le droit de réponse suivant.
Question : Dominique Vidal publie une série d’articles pour un dossier du Monde diplomatique qui a été publié dans le numéro de décembre 2002 : « Les alliances douteuses des inconditionnels d’Israël. Au nom du combat contre l’antisémitisme. » Dominique Vidal se demande si l’on peut critiquer la politique palestinienne du gouvernement Israélien et lui opposer les principes du droit international sans passer pour antisémite. Sur ce point précis, que pensez-vous de son questionnement ?
Question : Vous avez longuement étudié et êtes l’un des plus éminent historien du génocide qui a été perpétré conte les Arméniens en 1917. Vous avez également étudié le génocide qui a été perpétré par les nazis et leurs alliés, contre les Juifs. Comment expliquez-vous que le génocide arménien - contrairement au génocide Juif - ne soit toujours pas reconnu ? Que ressent la communauté arménienne ?
Question : De nouveaux attentats viennent d’être perpétrés en Israël. Deux kamikazes palestiniens ont tué au moins 22 autres personnes et fait plus de 100 blessés dimanche dans un endroit très fréquenté du centre de Tel-Aviv, le 5 janvier 2003. Ce double attentat a d’abord été revendiqué par le Jihad islamique et le Hamas puis par les Brigades des martyrs d’Al Aqsa, qui sont liées au Fatah de Yasser Arafat. La chaîne de télévision qatarie Al-Djazira a diffusé un communiqué signé par ce groupe et a précisé que les kamikazes sont originaires de Naplouse. Comment expliquez-vous cette recrudescence d’attentats toujours plus meurtriers ? Dans un entretien qu’il avait accordé au quotidien belge Le Soir (mardi 31 décembre 2002), Yasser Arafat assurait que le Fatah et le Hamas étaient sur le point de conclure au Caire un accord sur l'arrêt des attentats-suicides. Ils « ont signé la paix des braves », affirmait-il. Quelle stratégie mène Yasser Arafat ? Vous semble-t-il qu’il tente d’empêcher ou à l’inverse d’encourager ou de favoriser le terrorisme ?