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Publié le 14 Février 2014

Éthique et imagerie médicale, par Francis Weill (*)

Le docteur Francis Weill représente depuis de longues années le CRIF à Besançon. Nous avons déjà dit, ici même, notre admiration devant l'intensité de la production livresque de cet auteur dont les ouvrages sont aussi divers qu'intéressants. Le dernier en date, tout en étant centré sur l'expérience professionnelle de l'auteur, ne manque pas d'aborder la vision juive du sujet. Quoi de plus normal pour quelqu'un qui, en 2006, a offert au public une anthologie sur « L'éthique juive » (1).

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Publié le 13 Février 2014

« La poupée de chiffon », roman de Ludovic Bruckstein, traduit en français

À l’occasion de la publication du livre de

Ludovic Bruckstein (1920 - 1988)

« La poupée de chiffon », roman traduit du roumain

Les Éditions Caractères vous invitent à une rencontre avec

Freddy Bruckstein, Professeur au Technion de Haïfa

 

Nicole Gdalia sera heureuse de vous accueillir

le mardi 25 février 2014 à 18 heures

Galerie - librairie des Éditions Caractères

7, rue de l’Arbalète 75005 Paris - tél. : 01 43 37 96 98

www.editions-caracteres.fr

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Publié le 13 Février 2014

Les Juifs de Tunisie sous la botte allemande - chronique d'un drame méconnu, par Jean-Pierre Allali (*)

L'occupation de la Tunisie par les troupes allemandes pendant six mois, de novembre 1942 à mai 1943, est une page méconnue de l'histoire du vingtième siècle. S'il existe quelques ouvrages traitant du sujet, ils sont épuisés ou introuvables. C'est pourquoi le livre de Jean-Pierre Allali vient à point nommé pour que cette période qui fut si sombre pour la communauté juive du pays ne soit pas oubliée.

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Publié le 11 Février 2014

« Ida » sonde le tréfonds de l'âme polonaise

Article de Franck Nouchi publié dans le Monde le 11 février 2014

 

C'est un film en blanc et gris. Blanc comme la neige, ce linceul qui recouvre les corps abandonnés. Gris comme l'âme de la Pologne en cette année 1962. Quatre jeunes nonnes portent une statue, et revient en mémoire une expression : « avoir l'âme chevillée au corps ». Qu'est-ce que ça signifie ? « Avoir la vie dure », dit le dictionnaire. Pour Ida, l'héroïne du film, ce sera un peu plus compliqué. Résumer à elle seule l'âme d'un peuple.

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Publié le 7 Février 2014

"Ce qu'ils savaient - Les Alliés face à la Shoah"

Article publié sur ITR le 6 février 2014

 

Au printemps 1945, le monde découvre les abominables images des camps nazis. Longtemps, on retiendra celle du général Eisenhower au camp de concentration d’Ohrdurf, le 12 avril 1945. Celles des camps d’extermination viendront plus tard. Sur la base de révélations issues de documents déclassifiés 50 après la fin du conflit, le film de Virginie Linhart démontre clairement que, malgré les informations précises dont ils disposaient, Roosevelt, Churchill, Staline et de Gaulle ont choisi la discrétion. Tant qu’ils le pouvaient, et chacun pour différentes raisons.

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Publié le 7 Février 2014

Jack El-Hai : le psychiatre des nazis de Nuremberg

Article de Marie-Laure Delorme publié dans le Journal du Dimanche le 2 février 2014

 

L'historien américain, Jack El-Hai, raconte le face-à-face entre le psychiatre Douglas Kelley et le nazi Hermann Göring.

 

Le nazi, le psychiatre et l'auteur. Car l'historien et journaliste américain Jack El-Hai possède un fort point de vue sur la rencontre fatale entre le criminel nazi de 52 ans et le psychiatre américain de 32 ans. L'un s'est plongé dans les abîmes et les abysses de l'autre et ne s'en est pas remis. Parce qu'il s'y est reflété, parce qu'il était trop fragile, parce qu'il n'a pas supporté le poids de la vérité entraperçue, parce qu'il n'a pas su garder ses distances.

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Publié le 6 Février 2014

Une voix qui souffle sur les braises

Par Michaël de Saint-Cheron

 

Dans "Souffler sur les braises pour que revivent les ombres", Claude Bochurberg fait revivre l’histoire tragique des siens, ce qu’un pudique silence l’avait empêché de faire quarante ans durant. Voix qui nous est familière pour avoir créé voici trente ans l’émission Mémoire et vigilance sur radio Shalom, Claude Bochurberg place en exergue la question que Levinas posait voici cinquante ans déjà : « Les vrais livres ne sont-ils que livres ? Ne sont-ils pas aussi la braise qui dort sous la cendre comme les paroles des sages, d’après Rabbi Eliézer? » 

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Publié le 5 Février 2014

Angoulême : Prix spécial du Jury à « La Propriété »

Pour sa 41e édition, le  grand festival de BD a attribué le prix spécial du jury à « La Propriété », de Rutu Modan, traduit de l’Hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech.

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Publié le 3 Février 2014

Le peuple des livres

Article de Sabine Audrerie publié dans la Croix le 29 janvier 2014

 

L’écrivain Amos Oz et sa fille l’historienne Fania Oz-Salzberger composent à quatre mains un essai sur la filiation et l’identité juive, fondant leur héritage sur les textes et les mots.

 

Le sens exact du titre original, Jews and Words («Les Juifs et les mots»), a quelque peu glissé à la traduction, sans que ce titre français trahisse pour autant la démarche des auteurs : tenter de définir l’essence de l’identité juive, dans sa continuité.

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Publié le 31 Janvier 2014

Les juifs de Michel-Ange

Article de Philippe Dagen publié dans le Monde le 30 janvier 2014

 

Une femme assise sur le sol découpe une étoffe avec des ciseaux de tailleur. Un enfant nu la regarde faire, appuyé sur son genou. Un homme que l’on distingue mal – coiffé d’une sorte de toque violette, il paraît barbu – la regarde aussi, par-dessus son épaule. La femme, qui porte une large jupe jaune, est absorbée par son activité prosaïque. Où cette scène est-elle représentée ? Dans la chapelle Sixtine, au Vatican, sous la voûte, dans un de ces espaces en forme de triangle ou de demi-cercle, lunettes et cintres, dans lesquels Michel-Ange a peint ceux que l’on nomme les Ancêtres.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

Pierre Lévy, Délégué régional du CRIF Est : « Ce n’est pas une minorité certes agissante qui doit mettre en péril les fondements de la République… »

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19 Mai 2004
Question : 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), ont été découvertes souillées par des inscriptions néo-nazies et antisémites le vendredi 30 avril 2004. Puis, une vingtaine de tombes du cimetière catholique de Niederhaslach (Bas-Rhin) ont été recouvertes d'inscriptions, pour l'essentiel des croix gammées, dans la nuit du samedi 1er mai au dimanche 2 mai, Enfin, le vendredi 7 mai, le monument érigé dans le cimetière de Fleury-Devant-Douaumont (Meuse) à la mémoire des combattants juifs morts pendant la bataille de Verdun a été profané avec des inscriptions néo-nazies. S’agit-il selon vous d’une véritable hémorragie ? N’y a t-il pas un terreau particulier dans l’Est de la France ? Enfin, est-ce par ailleurs une nouveauté ?

Yonathan Arfi, Président de l’UEJF : « A l’UEJF, nous sommes convaincus que nous pouvons être pleinement juifs et pleinement Français, et nous disons même d’autant plus juifs que nous sommes Français, d’autant plus Français que nous sommes juifs. »

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27 Novembre 2003
Question : Du 7 au 11 novembre, l’Union des Etudiants Juifs de France a réuni à Strasbourg sa convention nationale, intitulée « Les Enfants de la République », sur le thème de la lutte contre le communautarisme. Plus de 300 étudiants, venus de toute la France ont débattu en présence de représentants de mouvements de jeunesse politiques (UMP Jeunes, UDF jeunes, MJS, SOS Racisme,…) autour des thèmes du communautarisme, de la laïcité et de la lutte contre l’extrémisme. Pourquoi avez-vous choisi de débattre de ces thèmes ?

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