Nouvel ouvrage de Francis Weil aux Editions l’Harmattan
Au nom de la théologie de la substitution. Nous assistons aujourd'hui, après l'apaisement chrétien de Vatican II, aux ravages des certitudes meurtrières d'un certain islam.
Pourquoi lire la Bible, avec ses deux composantes, écrite et orale[1]? Parce que son immense richesse permet d'espérer y glaner un peu de sagesse.
Mais l'horreur de la Shoah a emporté beaucoup de nos illusions sur le règne de Dieu, et a libéré notre esprit critique: notre lecture d'aujourd'hui est nécessairement différente.
La plupart des ecclésiastiques ont balayé la Shoah sous leur tapis religieux. Les interrogations qu'adresse à la foi ce drame absolu méritent mieux.
La foi en vacillerait-elle? Elle retrouverait son assise dans le livre de Job.
Enfin, pourquoi un "condensé de pensée juive"? Parce qu'en ces quelques pages figurent tous les paradigmes de la plus ancienne et de la plus expérimentée des trois religions monothéistes.