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Publié le 30 Octobre 2023

L'entretien du Crif - Le Général Trinquand : « casser le dispositif militaire du Hamas est réaliste »

Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, spécialiste en relations internationales, le Général Trinquand est l’auteur de « Ce qui nous attend » (Éd. Robert Laffont). Son expertise est précieuse en matière d’opérations militaires. Il détaille pour nous ici les objectifs des incursions terrestres, « raids blindés » de Tsahal à Gaza, il précise le rapport de forces avec le Hamas, décrit les centaines de kilomètres de tunnels qui servent de « bases souterraines » à l’organisation terroriste, évoque la combinaison des forces d’Israël avec les soutiens opérationnels de ses alliés, des États-Unis en particulier, pour favoriser les actions militaires menées. Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, il dit : « casser le dispositif militaire du Hamas est quelque chose de réaliste, dispositif comprenant ses infrastructures, sa hiérarchie, ses combattants et ses armements ». Et d’ajouter : « À un moment, Tsahal va devoir dire quand elle a atteint son objectif. Cela ne veut pas dire destruction à 100 % du dispositif » mais qu’elle « l’a suffisamment détruit pour assurer la protection de l’État et du peuple israélien ».
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Publié le 29 Octobre 2023

Crif - Sondage : « Le regard sur Israël et le conflit israélo-palestinien après les attaques terroristes du 7 octobre » - Vague 1

Le Crif présente les résultats d’une enquête réalisée par l'Ifop sur « le regard sur Israël et le conflit israélo-palestinien après les attaques terroristes du 7 octobre ». De cette enquête, – riche en enseignements, se dégagent des axes essentiels., notamment le soutien d'une majorité de Français à la volonté d'Israël d'éliminer le Hamas. Ce sondage montre également une crainte des Français de l'importation de ce conflit sur le territoire national.
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Publié le 27 Octobre 2023

#Bringthemhomenow - Projection des photos des otages retenus par le Hamas

Jeudi 26 octobre 2023, au soir, les visages des personnes retenues en otage par le Hamas depuis le 7 octobre 2023 ont été projetés sur les façades de la Mairie de Paris Centre, des 7ème et 19ème arrondissements.
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Publié le 27 Octobre 2023

#Bringthemhomenow - Une opération « poussettes vides » pour la libération des otages retenus par le Hamas

À l'initiative du Crif, une opération « poussettes vides » a été lancée à Paris, mais aussi à Nice et Marseille. Dans chacune des poussettes, le visage de l’un des enfants retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza. Le Crif a également accompagné une initiative citoyenne de projection des portraits des otages sur la façade de mairies parisiennes.
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Publié le 26 Octobre 2023

Guerre en Israël - Conférence de presse organisée par le Crif en présence de familles d'otages détenus par le Hamas

Mercredi 25 octobre 2023, le Crif a tenu une conférence de presse en présence d'Ofir, Shani, May et Moran, israéliennes venues raconter l'histoire de leurs proches retenus en otage par le Hamas à Gaza et demander la libération de l'ensemble des otages et l'intervention de la Croix Rouge internationale.
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Publié le 26 Octobre 2023

Le Crif en action - Les envoyés spéciaux à la lutte contre l'antisémitisme réunis à Paris

Mardi 24 octobre 2023, les envoyés spéciaux à la lutte contre l'antisémitisme se sont réunis à Paris sous l'égide du Congrès juif mondial, de la Commission européenne et de l'UNESCO.
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Publié le 26 Octobre 2023

L’entretien du Crif – Jean-Michel Blanquer : « c’est une guerre entre la liberté et ses ennemis »

L’ancien Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Professeur de droit public (Université Paris II) est Président du « Laboratoire de la République » (think tank). Il nous déclare que « le combat à mener, pour la liberté et contre le terrorisme, ne souffre pas de bémol ni de relativisme ». À ses yeux, la clairvoyance impose d’«être sans réserve en lien avec les parties prenantes de la paix, dont on sait qu’elle se fera nécessairement sans le Hamas, qu’elle se fera d’abord en ayant éliminé le Hamas, organisation porteuse de mort pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens ». En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, il ajoute : « il faut éviter l’embrasement du Proche-Orient tout en étant très lucide sur le rôle des uns et des autres. Il faudra le moment venu réviser certains axes stratégiques de la diplomatie du « monde libre ». La realpolitik avec certains régimes peut avoir un effet boomerang », précise-t-il dans cet entretien. En France, il dénonce une série de complaisances coupables : « Il ne faut pas faire semblant, comme certains, de ne pas voir cette politique d‘expansion de l’islamisme politique qui a comme corollaire des violences de tous ordres. La société française comme les sociétés européennes sont défiées par cette violence ». Il définit le contour du combat actuel: « Ce n’est pas une guerre de religions et encore moins une guerre entre la laïcité et les religions : c’est une guerre entre la liberté et ses ennemis. »
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Publié le 25 Octobre 2023

Le Crif en action - Le Président du Crif invité par la Conférence des Evêques de France

Mercredi 18 octobre, le Service national des relations avec le judaïsme de la Conférence des Evêques organisait sa journée de formation destinée aux délégués diocésains. La matinée était consacrée à une série d’interventions sur le thème des trente ans de l’accord fondamental entre Israël et le Saint-Siège. Yonathan Arfi, le Président du Crif était invité à y prendre la parole, ainsi que l’Ambassadeur d’Israël Raphaël Morav, Monseigneur D’Ornellas, Archevêque de Rennes et Président du Conseil pour l’Unité des Chrétiens et les relations avec le Judaïsme, et Patrice Paoli, Ambassadeur, Diplomate au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
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Publié le 25 Octobre 2023

Agenda - Rétrospective de Claude Lanzmann à la BPI

Depuis mai dernier, le film de Claude Lanzmann Shoah est inscrit au registre de la Mémoire du monde de l’UNESCO. La BPI organise du vendredi 3 novembre au lundi 18 décembre, la première rétrospective intégrale du cinéaste en France.
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Publié le 25 Octobre 2023

Le brief du Crif - 250 députés appellent à la libération des otages devant l’Assemblée nationale

Pour rendre hommage aux otages du Hamas et appeler à leur libération, de nombreux députés issus de différents groupes politiques ont pris la pose devant l’Assemblée nationale mardi 24 octobre.
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Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

Pierre Lévy, Délégué régional du CRIF Est : « Ce n’est pas une minorité certes agissante qui doit mettre en péril les fondements de la République… »

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19 Mai 2004
Question : 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), ont été découvertes souillées par des inscriptions néo-nazies et antisémites le vendredi 30 avril 2004. Puis, une vingtaine de tombes du cimetière catholique de Niederhaslach (Bas-Rhin) ont été recouvertes d'inscriptions, pour l'essentiel des croix gammées, dans la nuit du samedi 1er mai au dimanche 2 mai, Enfin, le vendredi 7 mai, le monument érigé dans le cimetière de Fleury-Devant-Douaumont (Meuse) à la mémoire des combattants juifs morts pendant la bataille de Verdun a été profané avec des inscriptions néo-nazies. S’agit-il selon vous d’une véritable hémorragie ? N’y a t-il pas un terreau particulier dans l’Est de la France ? Enfin, est-ce par ailleurs une nouveauté ?

Yonathan Arfi, Président de l’UEJF : « A l’UEJF, nous sommes convaincus que nous pouvons être pleinement juifs et pleinement Français, et nous disons même d’autant plus juifs que nous sommes Français, d’autant plus Français que nous sommes juifs. »

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27 Novembre 2003
Question : Du 7 au 11 novembre, l’Union des Etudiants Juifs de France a réuni à Strasbourg sa convention nationale, intitulée « Les Enfants de la République », sur le thème de la lutte contre le communautarisme. Plus de 300 étudiants, venus de toute la France ont débattu en présence de représentants de mouvements de jeunesse politiques (UMP Jeunes, UDF jeunes, MJS, SOS Racisme,…) autour des thèmes du communautarisme, de la laïcité et de la lutte contre l’extrémisme. Pourquoi avez-vous choisi de débattre de ces thèmes ?

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