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Publié le 29 Janvier 2024

L'entretien du Crif - Constance Le Grip (Renaissance) appelle à « un sursaut républicain » face à la flambée de l’antisémitisme

Présidente du Groupe d’études sur l’antisémitisme de l’Assemblée nationale, la députée des Hauts-de-Seine, Constance Le Grip appelle ici « tous les républicains » à un « sursaut » visant à provoquer « une large et profonde prise de conscience dans notre pays sur le fléau que constitue la haine antisémite qui peut menacer les équilibres et les fondements de notre République et de la citoyenneté ». Exprimant son effroi après la publication par le SPCJ et le ministère de l’Intérieur des derniers chiffres des actes et menaces antisémites en France, Constance Le Grip nous livre ses clés d’explications et met en cause les « dérives » répétées et la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon et d’élus de LFI. Ces dérives amènent « à réfléchir au renforcement de notre arsenal législatif ou réglementaire ».
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Publié le 29 Janvier 2024

Le Brief du Crif - Analyse du verdict de la Cour internationale de Justice par Richard Prasquier, Président d'honneur du Crif

Dans cet article, Richard Prasquier, Président d'honneur du Crif livre son analyse du verdict rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) suite aux accusations de génocide de l'Afrique du Sud à l'encontre d'Israël : « Un Génocide à Gaza ? L’ordonnance de la Cour internationale de Justice ».
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Publié le 29 Janvier 2024

Le Brief du Crif - Réaction du Crif au verdict de la Cour Internationale de Justice

Le verdict rendu vendredi par la Cour Internationale de Justice (CIJ) a eu davantage de commentateurs de son retentissement médiatique et diplomatique que de lecteurs assidus de son contenu juridique. C'est là sans doute que réside pour Israël le principal problème de cette procédure, aberrante et ubuesque, initiée par l'Afrique du Sud.
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Publié le 29 Janvier 2024

L'entretien du Crif - Noëlle Lenoir : La décision de la CIJ est plutôt favorable à Israël

Noëlle Lenoir, juriste de haute expérience, ancien membre du Conseil Constitutionnel et avocate, nous livre une analyse précise de la récente ordonnance de la Cour internationale de Justice (CIJ) saisie par l’Afrique du Sud, ce pays (en lien avec le Hamas) ayant finalement échoué à accuser Israël d’avoir perpétré un prétendu « génocide » à Gaza. « Ce que l’Ukraine a obtenu de la Cour [contre la Russie], nous explique Noëlle Lenoir, l’Afrique du Sud non seulement ne l’a pas obtenu mais, à l’inverse, elle obtient la légitimation de la riposte militaire d’Israël. » La juriste nous indique que la Cour a également éprouvé la nécessité d’en appeler à « la libération immédiate et inconditionnelle des otages » et que son jugement met en outre l’Afrique du Sud en situation de devoir influer sur le Hamas pour faire retirer de sa charte (et de ses déclarations) l’objectif de destruction de l’État d’Israël. Explications.
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Publié le 25 Janvier 2024

L'entretien du Crif - Alona Fisher-Kamm, Ambassadrice d’Israël : « nous assurons la survie de l’État d’Israël » et travaillons à « la sécurité de toute la région »

L’Ambassadrice Alona Fisher-Kamm, chargée d’affaires d’Israël en France, commence cet entretien en évoquant les conditions – affirmées aussi dans une récente résolution adoptée par le Parlement européen – préalables à toute possibilité de cessez-le-feu à Gaza : la libération des otages et « la destruction des infrastructures militaires du Hamas ». Expliquant les fondements de ce préalable, le Hamas ayant rompu toutes les périodes antérieures de cessez-le-feu, elle évoque aussi pour nous les discussions qui ont eu lieu entre la France et Israël, notamment lors de la dernière visite du Ministre français des Armées, Sébastien Lecornu. Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, elle nous parle aussi des actuelles attaques des Houthis, « manipulés » comme le Hezbollah et le Hamas par l’Iran. Et analyse, point important pour l’avenir, le rôle positif que pourraient jouer, à terme, les pays arabes signataires des Accords d’Abraham pour faciliter une solution durable à Gaza et dans la région : « On voit bien que l’Iran essaie d’envenimer et de déstabiliser la région mais les Accords d’Abraham adressaient un message clair aussi à l’Iran : le dialogue dans le respect et la sécurité peut l’emporter ». C’est pourquoi, il faut réfléchir au « jour d’après » dit-elle.
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Publié le 25 Janvier 2024

Communiqué du Crif Centre - Le Crif de la région Centre condamne la tenue d'une conférence-débat animée par un militant franco-palestinien dans une salle louée à la mairie

Le Crif de la région Centre, la Communauté Israélite d'Orléans (CIO), la Licra Loiret et l'Amitié judéo-chrétienne du Loiret ont publié un communiqué suite à la programmation d'une conférence-débat, animée par un militant franco-palestinien, jeudi 25 janvier, dans une salle louée à la mairie.
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Publié le 25 Janvier 2024

Vu dans la presse - Parution du rapport sur les chiffres de l'antisémitisme pour 2023 du SPCJ

En 2023, le ministère de l'Intérieur et le SPCJ ont recensé 1 676 actes antisémites contre 436 en 2022. On constate cette année une explosion des actes antisémites à partir du 7 octobre, date de l'attaque terroriste du Hamas en Israël. Durant les 3 mois qui ont suivi l’attaque, le nombre d’actes antisémites a égalé celui des 3 années précédentes cumulées.
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Publié le 24 Janvier 2024

Crif - Rapport sur les chiffres de l'antisémitisme en 2023 présenté par le SPCJ : Flambée des actes antisémites en France à partir du 7 octobre

En 2023, le ministère de l'Intérieur et le SPCJ ont recensé 1 676 actes antisémites contre 436 en 2022. On constate cette année une explosion des actes antisémites à partir du 7 octobre, date de l'attaque terroriste du Hamas en Israël. Durant les 3 mois qui ont suivi l’attaque, le nombre d’actes antisémites a égalé celui des 3 années précédentes cumulées.
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Publié le 24 Janvier 2024

Le Crif en action - « La France après le 7 octobre » : intervention du Président du Crif lors d’un séminaire de la Fondation Jean-Jaurès

Yonathan Arfi a pris la parole le mardi 23 janvier 2024 dans le cadre d’un séminaire organisé par la Fondation Jean-Jaurès sur les effets du 7 octobre au sein de la société française. Son intervention a porté sur le vécu et la perception des Français juifs.
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Publié le 23 Janvier 2024

L'entretien du Crif - François-Xavier Bellamy (LR) : accuser Israël de « génocide » est « une honte absolue »

Le député européen François-Xavier Bellamy, probable tête de liste LR aux prochaines élections européennes, évoque pour le Crif les enjeux de cette échéance majeure pour l’avenir de l’Europe, souligne l’importance de soutenir l’Ukraine face à l’agression russe et, en réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, évoque aussi la guerre Israël-Hamas : il précise comment son groupe au Parlement européen a permis de trouver une large majorité sur une résolution qui conditionne tout cessez-le-feu à la libération des otages et au « démantèlement » de l’organisation terroriste Hamas à Gaza : « Il nous faut soutenir ce combat pour la destruction de cette organisation islamiste de haine et de terreur, dont les Palestiniens de Gaza sont aussi les victimes ».
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Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

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