- English
- Français
Le Ministre souhaitait donc mieux connaître l'action de l'Alliance en France et renforcer le partenariat avec notre Institution. Il souhaitait de manière plus générale s'informer de la situation des écoles juives en France.
Quelles ont été les moments clefs du programme ?
Le ministre a visité les écoles de l'Alliance et a pu échanger, à cette occasion, avec des élèves et des parents d'élèves. Ilana Cicurel, directrice de l'enseignement de l'AIU, a aussi organisé une rencontre avec les responsables des principales écoles juives parisiennes en dehors du réseau de l'Alliance, notamment les écoles Lucien de Hirsch, Yabné et Maïmonide.
Par ailleurs, le ministre a rencontré le Grand Rabbin de France, il a assisté aux vœux du Nouvel An du Consistoire et au discours, à cette occasion, du Premier Ministre, Manuel Valls. A l'initiative de l'ambassadeur d'Israël, il a assisté un petit déjeuner de travail avec le représentant du CRIF, du FSJU, du Consistoire et de l'AIU. Enfin, il a également rencontré les représentants de la fondation Gordin, qui comme le savez, subventionne l'immobilier des écoles juives en France. Au cours de cette réunion, qui s'est déroulée dans les locaux de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, les représentants de cette institution ont échangé sur l'enseignement de la shoah en France et en Israël.
Un programme donc très chargé ?
Oui, un agenda de Ministre, qui lui a permis de mieux comprendre la situation de l'enseignement juif en France.
Quelles ont été les grandes décisions de ce voyage ?
Ce voyage se voulait un voyage d'information et non d'annonce rapide de projets. Monsieur Shai Piron veut réfléchir à une véritable stratégie pour le développement de l'enseignent juif. Néanmoins, il a fait quelques annonces de principe très importantes. Le ministre de l'Éducation considère que la France ne doit pas être seulement un réservoir de nouveaux immigrants. Il pense que le renforcement et l'amélioration de la qualité de l'enseignement pour les juifs en France et pour les enfants qui resteront en France, est un objectif majeur et très important pour l'État d'Israë .
Quelles ont été les principales demandes des éducateurs rencontrés?
La nécessité de renforcer et d'améliorer l'enseignement de l'hébreu moderne est capitale aux yeux de tous. Cet enseignement est jugé prioritaire par tous, à la fois comme point d'entrée à la culture juive et que pour favoriser les contacts avec la société israélienne. La seconde demande concerne l'aide nécessaire pour l'intégration des olim de France dans le système scolaire israélien et également à travers l'équivalence des diplômes. Le Ministre s'est engagé à faire avancer ce dossier.
Quelles vont être les suites pratiques de ce voyage ?
Le Ministre a annoncé un séminaire de 2 jours au mois de novembre à Jérusalem, au cours duquel tous les acteurs de la vie éducative en France pourront réfléchir à une stratégie commune avec le Ministère de l'Éducation nationale pour améliorer nos enseignements. A la suite de ce séminaire, un plan stratégique et un plan d'action seront mis en œuvre, si possible d'ici la fin de l'année.