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Aujourd’hui encore, Georges Ibrahim Abdallah se présente comme un militant prêt à reprendre le combat politique
Son histoire personnelle est indissociable de celle du Liban, alors en pleine guerre civile. En 1982, quelques mois avant l'attentat de la rue des Rosiers, deux diplomates – Charles R. Ray, l'attaché militaire américain à Paris, et Yacov Barsimentov, deuxième conseiller à l'ambassade d'Israël – sont tués d'une balle dans la tête à Paris. La Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL), un mouvement marxiste pro-palestinien créé trois ans plus tôt par Georges Ibrahim Abdallah, revendique les deux assassinats. Arrêté le 25 octobre 1984, il est condamné en février 1987 à la réclusion à perpétuité pour "complicité d'assassinats", reconnu coupable d'avoir commandité ces exécutions.
De l'avis même de Me Kiejman, Georges Ibrahim Abdallah, irascible et méprisant lors de son procès, s’est apaiséau fil de ses années de détention. Il s'est en revanche toujours refusé à exprimer le moindre regret, y compris à l'endroit de la veuve de Charles R. Ray.
Aujourd’hui encore, Georges Ibrahim Abdallah se présente comme un militant prêt à reprendre le combat politique.