Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Le billet de Philippe Meyer – Femme. Vie. Israël

07 November 2024 | 75 vue(s)
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Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

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C’est en scandant « Femme. Vie. Liberté » que les femmes iraniennes mènent leur combat courageux contre le régime des Mollahs qui les enferment dans un obscurantisme criminel. Cette lutte est celle de toutes les femmes menacées par les islamistes. Elle est la nôtre à tous.

De Déborah à Esther, de Golda Meir à Mia Schem, et tant d’autres, les guerrières de la liberté ont toujours incarné dans le Peuple juif la détermination, le courage et la résilience. Dans l’histoire d’Israël, la priorité a sans cesse été donnée à la vie.
Que des femmes pilotes de l’armée de l’air israélienne aient participé, pour la première fois, aux frappes menées par Tsahal contre le régime iranien le 26 octobre dernier est un symbole fort et puissant. Il défie la haine que porte cet islamisme assassin envers les femmes. C’est aussi parce que les femmes sont au cœur du judaïsme et de la société israélienne qu’elles ont payé un lourd tribut le 7 Octobre. En les violant, les martyrisant, les assassinant, les prenant en otages avec leurs enfants, les démons du Hamas, ont voulu atteindre – et éteindre – cette flamme de la vie qu’elles portent naturellement.

En écho à l’horreur, de trop nombreuses organisations pseudo-féministes n’ont pas eu un mot pour condamner le féminicide du 7 Octobre. Pire, elles ont expulsé de leurs rangs celles qui voulaient porter la voix des victimes de ce Chabbat noir. Ces femmes israéliennes qui ont subi le pire ne rentraient pas dans le logiciel périmé de l’indignation à géométrie variable de ces wokistes islamo-gauchistes et antisémites.

Parmi ces héroïnes du 7 Octobre qui ont sauvé tant de victimes des attaques monstrueuses du Hamas, parmi ces mères, ces femmes et ces sœurs d’otages qui n’ont jamais cessé de se battre pour la libération des leurs, parmi ces combattantes de Tsahal qui affrontent tous les jours les pires terroristes de la planète, se trouvent l’âme, l’honneur et l’essence même d’Israël et du judaïsme.
Nous sommes conscients de ce que nous devons à ces femmes et à leur combat en harmonie avec nos valeurs juives, humanistes et démocratiques. Nous serons toujours aux côtés de celles qui luttent contre l’oppression des femmes et de leur peuple. Nous savons ce qu’elles apportent à l’humanité. C’est par les femmes que la démocratie a si souvent triomphé de la tyrannie. C’était vrai hier. Ça le sera demain.

La femme, de par ce qu’elle incarne, est l’une des frontières majeures entre la démocratie qu’est Israël et ses ennemis, les barbares. Les vrais.

 

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France

 

Article paru dans Actualité Juive du 6 novembre 2024

 

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