Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - La famille de Pantin, par Michèle Fitoussi

24 July 2024 | 63 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

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LES STADES ET LE DATA
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25 May 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

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LECTURES
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24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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La famille de Pantin, par Michèle Fitoussi (*)

 

Ce sont surtout les Juifs d’origine tunisienne, les « Tunes » qui vont se régaler à la lecture de ce très beau livre qui intéressera tous les publics. « On n’en a jamais fini avec son pays natal » aimait dire Albert Memmi.

À l’aube de l’indépendance du pays, la Tunisie comptait quelque 120 000 Juifs, une communauté millénaire très dynamique et diversifiée. Il n’y a plus qu’un millier de Juifs dans le pays. La plupart ont rejoint Israël et la France. « Naître ici, vivre là, s’éteindre ailleurs, nous en avions pris l’habitude, le départ est inscrit dans nos gènes. » La Tunisie est devenue « un petit pays où nous ne sommes plus rien puisque nos morts reposent en France ».

Nombre de Juifs tunisiens ont choisi de vivre à Paris et dans ses environs, notamment à Sarcelles. Dès lors, ceux qui disparaissent ne sont pas inhumés ; comme leurs ancêtres, au Borgel ou avenue Habib Thameur, mais à Pantin. Pantin, le Mur des Lamentations parisien où reposent, notamment, Albert et Sarah, les parents de l’auteure.

De nationalité française à sa naissance à la clinique du Belvédère, Michèle Fitoussi a épousé un « Fronçais » de France, un Patos. « Il vaut mieux un gentil Goy qu’un méchant Juif », lui avait dit sa mère. Elle a cinq ans à peine quand elle quitte la Tunisie avec sa famille. C’est en parlant avec ses aînés qu’elle a, peu à peu, tissé le fil d’une belle histoire d’une vie enchantée où le parfum du jasmin côtoyait celui des grillades, des frites Boccara, des bricks, des frigolos bien glacés, du pain italien, de la boutargue et de la fleur d’oranger. Un paradis où l’heure de la sieste était sacrée et la plage, Kheireddine et la Goulette ; surtout, un loisir régulier. À Tunis, les Juifs fréquentaient des Arabes, des Français, des Livournais, des Siciliens, des Maltais, des Grecs, des Espagnols, des Russes, des Anglais. Une mosaïque sympathique et colorée. « Ya rassra… Il y a si longtemps. »

Pour retrouver des traces de son pays natal, Michèle Fitoussi a pris l’avion. Direction La Marsa, une jolie station balnéaire. Au cours des ans, elle refera le voyage des dizaines de fois et sillonnera le pays de long en large, du nord au sud.

Elle sera même, en compagnie de Michel Boujenah, invitée à accompagner le président Macron lors d’une visite officielle.

Au fil des pages, l’auteure (l’autrice ?) nous fait partager ses découvertes. Elle nous parle de Didon qui fonda Carthage, de Habib Bourguiba, de la Ghriba de Djerba, des berbères de la tribu des Nefoussa dont certains habitaient le village de Fitus qui a conduit à son patronyme, de son arrière-grand-mère, Aziza Zouiza et de son arrière-arrière-grand-père, Abraham Dana, de la Kahina, du statut infamant en terre d’islam de la dhimma, des Granas et des Touansas, du célèbre Hida qui visita Tunis en 1773, de Gisèle Halimi, du caïd Nissim Scemama et de l’affaire Bathou Sfez, de l’avocat Mardochée Smadja, des écoles de l’Alliance, de l’occupation allemande, de la guerre de Bizerte, de l’indépendance et du grand départ.

Michèle Fitoussi reconnaît, humblement, qu’elle n’a pas transmis grand-chose de ses racines à ses enfants mais elle ajoute que « Comme la mienne, leur judéité passe par la famille et par la nourriture. Ce qui est encore une énième façon d’être juif ».

Un vrai régal. À découvrir !

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Stock, mars 2023, 306 pages, 20,90 €.

 

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