Jean Pierre Allali

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Lectures de Jean-Pierre Allali - Ma mère, par Daniel Cohen

16 July 2024 | 117 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Ma mère, par Daniel Cohen (*)

 

Juif originaire du Sahara, Daniel Cohen est éditeur et écrivain. S’il y a une chose qu’on ne saurait dénier à son sujet, c’est la beauté de son écriture qui témoigne d’un amour infini de la langue française. Par contre, on peut se montrer réservé quant au choix du thème de son dernier livre : la maladie, le cancer, la mort. Il faut véritablement s’accrocher pour lire ces pages superbement écrites, certes, mais qui sont difficiles à supporter.

Sa mère, atteinte d’un cancer, se meurt. Le récit nous conduit d’hôpital en hôpital, en France (Laennec, Necker, Avicennes, Villejuif…) et en Israël (Soroka dans le Néguev), en passant par le domicile familial, rue des Envierges, du côté de Belleville. Au gré du bon vouloir des métastases qui prennent un malin plaisir à jouer au chat et à la souris, se développant un jour pour disparaître peu après, la lente agonie de la malade qui, parfois, souhaite l’euthanasie, est minutieusement décrite. On va de perfusions en pose de drains et en administration de corticoïdes ou de morphine et de vomissements en diarrhées. La température, elle, connaît des hauts et des bas.

« Ma mère mourrait bientôt. Seuls les cancéreux pourront rapporter les brutalités auxquelles ils sont soumis – dans la tentative d’extirper leur tumeur – et au cœur de quelle solitude la science les enferme ; le fer du chirurgien, le rayon du radiothérapeute, la chimie du cancérologue… ». Finalement, la mère s’avère être une surmère, une transmère voire une saturmère !

Le narrateur, qui n’est pas très pratiquant, mais néanmoins sensible à la Question Juive et à la tragédie de la Shoah, se force, le vendredi soir, de réciter le kiddoush du chabbat avec la bénédiction sur le vin. Il va même jusqu’à jeûner le jour du Yom Kippour pour compenser le fait que sa mère, elle, ne peut le faire dans son état. Et, le jour de l’enterrement, à retrouver les paroles ancestrales du kaddish : Ytgadal véyitkaddache chémèh raba.

Une anecdote : au fil des pages, l’auteur semble subjugué par la végétation en évoquant régulièrement les arbres qu’il croise : paulownias, platanes, prunus, cerisiers du Japon, lauriers-roses, citronniers, palmiers, yuccas, cyprès et autres pixers.

Pas facile à lire, donc, mais original.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Orizons, février 2024, 192 pages, 20 €.

 

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