Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Parent 1-Parent 2 ? L’enjeu anthropologique

02 November 2022 | 125 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Stéphanie Dassa's picture
Hommage à Claude Hampel
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14 November 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Parent 1-Parent 2 ? L’enjeu anthropologique (*)

 

Nous vivons décidément une drôle d’époque ! Des concepts fondamentaux qui datent de plusieurs millénaires et qui ont fondé et maintenu la société en place de manière harmonieuse, sont remis en question sous la pression de groupes LGBTQIAI+ (lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, en questionnement (queer), intersexuel, asexualité, pansexualité (polyamour) , etc…). Fini le triptyque père mère enfant, papa, maman et leur gentil bébé. Voici venu le temps de parent 1, parent 2 et...

Sous l’effet conjugué de la doctrine du genre et de l’avancée technologique en matière de procréation humaine, un véritable chamboulement se prépare. La PMA, procréation médicalement assistée et la GPA, gestation pour autrui, s’installent. Et même des pays comme Israël où les religieux continuent de détenir une importance politique et sociale considérable, la nouvelle mode prend corps.

Le numéro 66 de la revue Pardès que dirige Shmuel Trigano nous propose la réflexion sur ce sujet essentiel de 18 intellectuels de renom, réflexion qui reprend les attendus d’un colloque qui s’est tenu les 17 et 18 mai 2020 à Tel Aviv, sous l’égide de l’association Dialogia.

Dans son introduction, pertinemment intitulée « Trouble dans la parente », Shmuel Trigano rapporte quelques anecdotes édifiantes ont celle-ci : À Ribeirao près de San Paolo au Brésil, une grand-mère donne naissance à son petit-fils conçu avec le sperme de son fils. Marcelo, homosexuel, qui rêvait d’avoir un enfant, a fécondé in vitro sa propre mère, Valdira. L’imbroglio générationnel est gigantesque. En effet, comme Valdira, a fait un enfant à son propre fils, cet enfant sera le fils de sa mère et son propre fils à lui. Ce fils est en même temps son frère, tandis que lui, Marcelo, devient le père de son frère !

Les 18 intervenants examinent la question sous ses aspects idéologiques, juridiques et anthropologiques. Leurs avis sont parfois divergents. Nidra Poller évoque des lendemains qui chantent faux, le docteur Michaël Wigoda examine , rappelant la position actuelle du droit français, navigue entre le droit israélien et le droit hébraïque, Mikhaël Benadmon évoque un effondrement des tabous.

Viviane Chetrit-Vatine examine sur la base de cas réels, l’incidence de ces « parentalités contemporaines » sur le mental et la psychologie des enfants concernés.

Monette Vacquin et Jean-Pierre Winter s’inquiètent que sous prétexte de ne pas blesser ou offenser un mouvement issu de minorités dans les minorités, on en vienne à admettre que « le mariage est une discrimination légale contre les citoyens fondée sur leur orientation sexuelle ».

« Faut-il à présent que les mots d’homme et de femme disparaissent aussi ? ». Ou encore : « Les citoyens français, bercés par les discours soporifiques sur l’amour et la générosité, et bernés par de supposées expertises qui affirment qu’il ne se passe rien, ont-ils pris conscience de la violence archaïque à l’œuvre dans l’effacement du père, de la mère, et de la naissance dans les documents relatifs à l’établissement de notre identité ? »

« Et l’enfant ?» dans tout cela se demande Monique Liberman qui expose le cas de patients qu’elle a examinés. Pour elle, « C’est l’enfant à naître qu’on prive de ses droits fondamentaux d’avoir une mère et un père et qu’on empêche de disposer à la naissance des éléments indispensables à son développement physique et psychique harmonieux ». Conclusion : « Ma réponse de pédopsychiatre est clairement NON ». « J’exprime ma très ferme opposition à une éventuelle législation qui nierait le droit le plus fondamental d’un enfant à avoir un père et une mère ».

Daniel Sibony nous parle, lui, de la « loi du marché » et conclut : « La présence du père ne relève pas d’un catalogue de bonne conduite, de bons comportements ou de bonnes paroles, elle est de l’ordre de l’irrépétable qui est un de nos modes d’accès à l’être, en tant que l’être c’est l’infini des possibles, et que par là il croise l’ordre du divin ».

Un numéro tout simplement éblouissant !

Jean-Pierre Allali

(*) N°66 de la revue PARDÈS. Sous la direction de Shmuel Trigano. Éditions In Press. Février 2021. 254 pages. 23 €.