Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Blog du Crif - Du sel au miel

04 May 2022 | 343 vue(s)
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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Le calendrier revêt dans la tradition juive une importance majeure. Le temps, la mémoire, les célébrations font partie intégrante de notre vie juive et sont au cœur de notre transmission. Ainsi n’y a-t-il jamais de hasard dans l’ordre, le rythme et le sens donnés à la succession des commémorations qui y sont prévues.

Après Yom Hashoah où nous nous sommes souvenus il y a quelques jours avec une émotion profonde et une tristesse immense des six millions de nos sœurs et frères assassinés parce que juifs, vient aujourd’hui le temps de Yom Hazikaron. En ce jour de recueillement, Israël et, au-delà, l’ensemble du peuple juif à travers le monde, commémorent et rendent hommage aux 24 068 soldats israéliens tombés pour défendre leur pays depuis 1948 et aux 4 216 israéliens victimes du terrorisme. Puis arrive ce mercredi soir dans la foulée, Yom Haatsmaout, la fête de la renaissance de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948, le 5 iyar 5708 selon la date hébraïque, il y a 74 ans.

Des larmes à la joie, du sel au miel, comme un rappel du passage inexorable et brutal du temps, sans discontinuité, sans transition, qui échappe au contrôle de l’homme et nous rappelle nos limites.  

Du sel au miel, comme une réaffirmation de ce qui fait le cœur du judaïsme, de notre identité, de notre culture, de notre histoire, de notre message. Cette capacité profonde et inhérente à toujours se relever et à construire l’avenir.

Du sel au miel, comme un choix toujours donné à la vie, à la lumière, malgré tout.

En ces temps troublés que nous traversons, en Israël, en diaspora et dans le monde, que cette juxtaposition de Yom Hazikaron et de Yom Haatsmaout nous apporte toujours l’énergie de nous ressourcer dans notre histoire, unis et solidaires, pour résister à nos ennemis, bâtir une société empreinte de nos valeurs d’humanisme, de fraternité et de liberté, construire l’avenir de nos enfants là où ils se trouvent.

Que du sel nous tirions encore et toujours la puissance de la mémoire et de la résilience, et du miel la force de la joie et de l’espoir.

Hag Haatsmaout sameah !

Longue vie à Israël !

 

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France