Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Continuons d’agir à travers l’appel National de la Tsedaka

13 December 2021 | 37 vue(s)
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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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Opinion

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La semaine dernière, paraissait dans la presse une étude qui faisait apparaître que Tel Aviv était devenue la ville la plus chère du monde.

Une nouvelle qui montrait une fois encore la vitalité exceptionnelle de cette ville qui ne dort jamais et qui voit l’activité économique exploser avec la multiplication des tours de bureaux et l’éclosion d’une multitude de start-up.

Mais, car il y a un mais, dans ce poumon économique d’Israël, rien n’est normal. Les prix de l’immobilier s’envolent et la vie au quotidien devient de plus en plus difficile pour celles et ceux qui gagnent tout simplement leur vie. Comme dans beaucoup de grandes villes du monde, le fossé se creuse de plus en plus au profit des plus nantis qui représentent la puissance économique du pays.

Les prix à la consommation sont anormalement élevés et ce constat est fait depuis de nombreuses années sans que personne jusqu’à ce jour n’ait pris le sujet au sérieux. En Israël, les lobbys économiques sont très puissants et la concurrence n’est pas ouverte. Des monopoles sont installés et on nous parle même de 20 familles qui les détiennent. Oui, la vie est anormalement chère en Israël. Les denrées de base telles que les produits laitiers sont deux à trois fois plus chers que partout. Ce constat est fait régulièrement mais jusque-là rien a été fait pour changer cette aberration.

Lueur d’espoir ?

La semaine dernière le ministre de l’économie, Avigdor Libermann, annonçait l’ouverture des marchés et la limitation des taxes à l’importation de ces produits de base. Une décision forte qui je l’espère aura des effets sur le panier de la ménagère. Cette nouvelle accompagnait l’annonce par le ministre de la défense Benny Gantz, de l’augmentation de 50 % de la solde des militaires. Ces annonces ou plutôt ces décisions ne concernent pas les sujets classiques et essentiels comme celui de la sécurité d’Israel mais elles sont au moins aussi importantes car elles concernent la vie au quotidien. Elles montrent au peuple Israélien que la start-up nation n’oublie aucun de ses enfants.

J’espère que ces premiers pas se poursuivront et que tous les citoyens d’Israel sur lesquels repose la défense du pays, pourront recevoir la lumière de ce beau pays qui éclaire le monde.

 

En cette période de Tsedaka, rappelons-nous l’importance de penser aux plus faibles et ici en France, continuons d’agir à travers l’appel National de la Tsedaka afin que personne ne se sente abandonné.

 

Gil Taïeb

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