Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Le livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora

20 January 2021 | 137 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

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LES STADES ET LE DATA
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25 May 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

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LECTURES
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24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Pages

Le livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, Camp de concentration et d’extermination par le travail (*)

 

Cet ouvrage est un véritable monument ! Dans tous les sens du terme. Son poids, au jugé, plusieurs kilogrammes, sa taille, 30x23x6 cm, son nombre de pages : 2418 et, bien entendu, par le thème abordé, la déportation. Une œuvre collective dont il convient de saluer l’énorme recherche accomplie. Afin que nul n’oublie.

Des milliers de vies, très précisément 8 971, sont ainsi reconstruites. De Roger Abada (Matricule 117 858) à Benjamin Zyman (Matricule 75 953), les 9 000 déportés de Dora, originaires de l’Hexagone, retrouvent l’identité que le nazisme infâme avait voulu leur ôter.

Initialement, le camp de Dora était une dépendance du camp de Buchenwald. Mais, au fil des mois, du fait de son importance stratégique pour les nazis, il acquiert peu à peu une forme d’autonomie. Importance stratégique car c’est là que les Allemands avaient affecté d’anciens ouvriers spécialisés à la construction de missiles, les fameux V1 et, surtout, le projet de fusées V2 destinées à bombarder l’Angleterre. Les malheureux ouvriers esclaves travaillaient sous terre dans un tunnel (En fait deux tunnels A et B, parallèles de près de 2 km de long, larges de 9 m et hauts de 7m, rejoints par 48 galeries transversales). Le tunnel s’étendait sur près de 100 000 m2. À Dora, la mortalité fut particulièrement forte : 1 déporté sur 3 y perdit la vie. Sur les 60 000 détenus du camp, on comptabilise 20 000 morts.

Les brigades de détenus, « Baubrigaden » ou « Brigades volantes », corvéables à merci et sans relâche voisinent avec des « SS Eisenbahnbaubrigaden ». Bref, « L’Enfer de Dora ».

Dans sa préface, Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture, écrit en conclusion : « En tant que petite-fille de déporté, mais aussi en tant qu’ancienne élue de la République,  et enseignante, je souhaite dire un immense merci à tous ceux qui ont participé à ce travail essentiel et remarquable ». On ne peut que partager ce point de vue.

Au sortir de la Guerre, deux amicales vont voir le jour. En octobre 1945 naissent simultanément « L’Amicale des Déportés de Dora » et « L’Amicale des Déportés Politiques et de la Résistance d’Ellrich ». Les deux sociétés fusionneront en mai 1946, devenant « L’Amicale des Déportés Politiques et de la Résistance de Dora et d’Ellrich ». Le premier président en sera Pierre Ségelle. Un bulletin, Le Lien fera alors son apparition. De nombreux ouvrages d’inégale importance seront aussi publiés. La somme présentée dans ce volume géant pourra difficilement être dépassée.

De très nombreuses photographies illustrent ce beau travail de mémoire..

Fait remarquable : en septembre 2020, le livre a été présenté au Conseil économique, social et environnemental puis, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à la Coupole d’Helfaut, Musée de la Seconde Guerre mondiale située près de Saint-Omer, pour célébrer le 75ème anniversaire de la libération du camp de Mittelbau-Dora, l’exemplaire n°1 de l’ouvrage a été installé dans l’espace André Sellier. 

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions du Cherche Midi. Sous la direction scientifique de Laurent Thierry. Préface d’Aurélie Filippetti. Avril 2020. 2418 pages grand format. 49 €.