Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Jacques Soustelle : l'ami d'Israël, par Alain Herbeth

17 June 2020 | 281 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Israël

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Sophie Taïeb's picture
Incendie du tombeau de Joseph
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16 October 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

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Jacques Soustelle : l'ami d'Israël, par Alain Herbeth (*)

 

On a tendance, c’est un fait, à associer le nom de Soustelle à l’Algérie française dont il fut le gouverneur, en oubliant un pan essentiel de sa carrière et de ses luttes, à savoir son amour total et son soutien indéfectible au sionisme et à l’État d’Israël. C’est pourquoi, il est bon de rappeler en préambule, ces propos sans ambiguïté prononcés en 1958 alors que Jacques Soustelle était président de l’Alliance France-Israël, et qui demeurent d’une actualité brûlante : « Les voisins d’Israël proclament ouvertement leur volonté d’anéantir ce jeune État qui subit le boycott et le blocus. Des fanatiques assassinent sur son sol et l’ONU fait semblant de ne rien voir. Lorsqu’elle émet un blâme, c’est contre Israël, coupable de se défendre ».

Protestant cévenol, ethnologue spécialiste des civilisations amérindiennes, ancien ministre, académicien, Jacques Soustelle, dont on ignore souvent qu’i a, en 1971, présidé la fédération du Rhône de la LICRA aura été un ami fidèle du peuple juif et de l’État d’Israël.

Tout compte fait, le livre ne parle pas beaucoup de Soustelle sinon par le biais de nombreuses citations éparses et de quelques textes proposés en annexe, mais raconte les débuts de la création d’Israël, la lutte simultanée contre les occupants anglais qui, manieront tour à tour le chaud et le froid à l’égard des Juifs, limitant au maximum l’entrée des Juifs en Terre Sainte et contre les Arabes, souvent tentés par l’amitié avec les nazis et formellement opposés à la création d’un État juif sur la moindre parcelle de la Palestine mandataire. On connaît la célèbre phrase de David Ben Gourion : « Nous nous battrons contre Hitler aux côtés de l’Angleterre et des Alliés, comme s’il n’y avait pas de Livre Blanc. Nous lutterons contre le Livre Blanc comme s’il n’y avait pas Hitler ».

Très opportunément le livre nous rappelle les réticences françaises quant au partage de la Palestine malgré la catastrophe de la Shoah désormais connue de tous. Fort heureusement et en dépit de l’opposition du Quai d’Orsay, Georges Bidault, au nom de la France, finira par dire « oui ». Le vendredi 14 mai, le dernier soldat britannique quitte le sol de la Palestine et le dernier haut-commissaire de Sa Gracieuse Majesté, Sir Alan Cunningham fait amener l’Union Jack. On connaît la suite : la proclamation d’indépendance de l’État juif par Ben Gourion, l’agression militaire de sept armées arabes coalisées, la victoire décisive d’Israël, le cessez-le-feu, l »armistice signé à Rhodes.

Peu avant la création d’Israël, le général De Gaulle crée le RFP dont Jacques Soustelle sera le secrétaire général. Il fera partie de ceux qui, tels André Philip ou le général Koenig, s’engageront avec détermination aux côtés d’Israël. En liaison étroite avec l’Irgoun, Jacques Soustelle obtiendra une aide matérielle militaire française.

Pour Jacques Soustelle, « Les négociations secrètes entre le roi Abdallah et les Israéliens montrent que même en 1947 et 1948, il subsistait des espérances de coexistence pacifiques ». L’auteur met l’accent sur l’attitude égoïste et les tergiversations de la France, avant-tout préoccupée par le maintien de son statut autrefois privilégié dans la région et par ses possessions comme le fameux Tombeau des Rois et diverses églises. Le temps sera long avant l’instauration d’une lune de miel entre la France et Israël. Jacques Soustelle écrit : « La lutte qui est imposée à Israël, sachons qu’elle nous est imposée aussi. Si nous voulons y répondre, c’est en soutenant Israël que nous devons le faire. C’est en soutenant Israël que nous devons réussir ».

Alain Herberth met en évidence les quatre mousquetaires, quatre éclaireurs du soutien français à Israël qui permettront de maintenir la supériorité de l’État juif sur ses ennemis, notamment dans le domaine de la fourniture d’armes. Ce sont : Jacques Soustelle, bien sûr, mais aussi Diomède Catroux, le général Koenig et le général Billotte, qui seront les interlocuteurs privilégiés de Shimon Peres dont l’objectif principal est de rompre l’isolement de son pays. Autres amis français d’Israël qui se révéleront précieux : Maurice Bourgès-Maunoury, ministre de la Défense et Guy Mollet, président du Conseil.

Des précisions très intéressantes sont fournies quant à la coopération entre Israël et la France dans le domaine nucléaire. « En 1957, les travaux de la future installation de Dimona, dans le nord du Néguev commencent…Des centaines d’ingénieurs et de cadres français vont participer à ces travaux à partir de 1958. Engagés dans la plus grande discrétion, leur présence en Israël est soigneusement camouflée…Depuis Paris, le chantier est piloté par le CEA et c’est la SACM (Société Alsacienne de Construction Mécanique), qui réalise les travaux. Et, en 1958, quand le général De Gaulle revient au pouvoir, tout est fait pour éviter de le mettre au courant. Cela n’empêchera pas Israël d’être présent, en 1960, lors de la première expérimentation nucléaire française. Et cela grâce à l’influence décisive de Jacques Soustelle, alors ministre de l’énergie atomique.

Des développements importants sont consacrés à l’Algérie, aux Pieds Noirs, à l’OAS, au FLN, aux dirigeants algériens, à l’action du Mossad en Algérie et aux Juifs d’Algérie, à propos desquels on rappelle qu’ils furent souvent victimes d’attentats sanglants et meurtriers de toutes origines. On y apprend, par exemple, qu’un projet de partition du pays avec une enclave européenne dans le Constantinois, à Tlemcem-Aïn Temouchent ou encore dans l’Algérois oranais avait été envisagé. Projets qui, paraît-il, avaient été très bien vus par David Ben Gourion.

En avril 1967, peu avant la Guerre des Six-Jours, Jacques Soustelle visitera Israël et rencontrera Ben Gourion et plusieurs dirigeants du pays. Puis viendra le temps des fameux propos du général sur le peuple juif « sûr de lui et dominateur » et, au fil des ans, la dégradation des liens entre la France et Israël. On connaîtra ensuite le temps des trois « non » arabes de Khartoum, le massacre des athlètes israéliens à Munich en 1972, l’affaire des vedettes de Cherbourg, la Guerre du Kippour, l’alyah massive des Juifs d’Union soviétique et le rapprochement prévisible et inexorable d’Israël et des Éats-Unis.

Jacques Soustelle, lui, sera élu président du mouvement « Progrès et Liberté » en 1971 puis député de Lyon en 1973.

Il s’est éteint le 6 août 1990 à l’âge de 78 ans et repose au cimetière de Miribel dans l’Ain.

Cela dit, s’il est parfois difficile d’accepter de lier, comme le font le préfacier, l’auteur et Jacques Soustelle lui-même  (« La défense de l’Algérie et celle d’Israël formaient un tout… ») , les destinées de l’Algérie et d’Israël, deux questions, qui demeurent, malgré tout, très différentes, même si l’on nous dit que l’Algérie occupa une place particulière dans le divorce franco-israélien, on dispose avec ce livre très intéressant, d’un travail de recherche de qualité très éclairant qu’il convient de découvrir.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Fauves. Préface de Charles Benfredj. Janvier 2020.  Pages. 19 €.