Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Le sceau d'Israël (1920-2020), par Samy Bochner

07 May 2020 | 445 vue(s)
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Actualité

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

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 Le sceau d'Israël. 1920-2020 : Centenaire de la Conférence de San Remo au Traité de Sèvres, par Samy Bochner (*)

 

L’acharnement haineux des antisionistes de tous bords à l’égard d’Israël, la remise en question incessante de la légitimité de son existence, conduisent le public souvent mal informé à oublier les textes légaux sur lesquels se fonde la recréation de l’État juif moderne. C’est pourquoi il faut être reconnaissant à Samy Bochner de nous rappeler dans un petit livre percutant ce qui fait le sceau d’Israël. De la Conférence de San Remo au Traité de Sèvres en passant par la Déclaration Balfour, des textes légaux qui n’ont jamais été abrogés sont là qui s’ajoutent au droit moral imprescriptible du peuple juif à retrouver la terre ancestrale dont il a été privé par la force et l’injustice il y a plus de deux mille ans.

Ce que nous explique l’auteur, c’est qu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, « dans ce bouleversement général, « la question de la Palestine » fut en réalité pour la première fois résolue internationalement et de jure définitivement malgré les soubresauts et les tentatives de délégitimation depuis 100 ans ».

En 1917, la Déclaration Balfour reconnaît au peuple juif le droit de reconstruire son foyer national sur les deux rives du Jourdain. 

Plus tard, du 19 au 26 avril 1920, la Conférence Internationale de San Remo qui se déroule au château Devachan, donne force de loi à la Déclaration Balfour avant que la décision historique de cette Conférence, prise à l’unanimité, soit validée par la Société des Nations en 1922 puis, plus tard, par l’ONU, en 1945, à travers sa déclaration numéro 80.

Pour Samy Bochner, ces différents attendus l’emportent juridiquement sur la décision de l’ONU du 29 novembre 1947 envisageant le fameux partage de la Palestine en deux États et ce, à fortiori, après le refus des pays arabes et leur agression militaire du jeune État juif.

L’auteur nous propose pour notre édification, de larges extraits des textes adoptés lors des différentes conférences : accords Sykes-Picot de 1920, Conférence de San Remo, Traité de Sèvres, Traité de Lausanne (1923). On réalise que la recréation de l’État juif se situe dans la cadre du démantèlement de quatre empires : le Reich allemand, l’empire austro-hongrois, la Russie tsariste et l’empire ottoman.

En conclusion, l’auteur affirme que « la prétendue solution à 2 États (Israël d’avant 1967 et la Palestine de Cisjordanie et de Gaza) ne résiste donc pas à l’analyse historique, juridique ou politique ». L’ouvrage s’achève par une analyse du plan de paix de Donald Trump proposé en janvier 2020. 

De nombreuses illustrations et cartes agrémentent cette publication utile et salutaire.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Consulaires. 1er trimestre 2020. 140 pages. 16 €.