Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - "24 jours" : un film sur ce cri qui nous hante toujours

09 October 2018 | 213 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Jean Pierre Allali's picture
LES STADES ET LE DATA
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25 May 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Jean Pierre Allali's picture
LECTURES
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24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

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Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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Nous sommes très nombreux à avoir vu, jeudi 4 octobre, sur France 3 le film "24 jours" d’Alexandre Arcady.  

24 jours de calvaire, 24 jours d’horreur de janvier 2006 durant lesquels Ilan Halimi (zal) a été enlevé, séquestré, torturé, brûlé et abandonné agonisant sur le bas côté d’une route. Ilan a subi cela parce qu’il était Juif !

Ce film retrace le cauchemar vécu par Ilan et sa famille. Il montre l’horreur, les complicités et le silence des plus de 500 personnes vivant dans la cité où Ilan a été emmené et torturé. Il montre la Haine antijuive. 

Il nous fait revivre le déni de certains responsables de l’enquête qui refusaient de reconnaître l’évidence et la réalité antisémite de cet enlèvement.

Il montre les failles d’un système qui, dans ce cas, a été incapable d’admettre que sa grille de lecture était fausse. 

Il montre la souffrance d’une famille forcée au silence. 

Il montre l’amour d’une mère qui sentait dans sa chair que l’on faisait souffrir son fils. 

Ce film est non seulement un témoignage indispensable mais il est un Cri que nous avons tous  poussé à l’annonce de ce drame.

Il est le cri encore strident d’une communauté juive qui s’est retrouvée bien seule dans les rues de Paris. 

Ce cri qui aurait dû résonner à tout jamais dans la tête de chaque Français. 

Ce cri qui aurait dû hanter à tout jamais ceux qui ont vu, qui savaient et se sont tus. 

Un cri qui aurait éviter d’autres crimes antisémites !

Ce film aurait du être projeté partout dans nos écoles, dans nos villes et nos  banlieues. Mais le courage politique a manqué !

Ce n’est que quatre ans après sa sortie en salles qu’enfin le service public l’a programmé. 

Ilan Halimi a été tué parce qu’il était juif ! 

Nous ne cesserons de crier même si ce cri dérange !

Au 21ème siècle, 60 ans après la Shoah, en France, des Juifs meurent parce qu’ils sont juifs !

Ce film est bien plus que l’histoire de ce pauvre Ilan (zal), il est le J’Accuse du 21e siècle !

Ilan Halimi est aujourd’hui enterré à Jérusalem et sa maman Ruth, impressionnante de dignité, déclarait lors du transfert du corps que « là-bas il ne risquait pas d’être souillé par l’un de ceux qui l’ont torturé et assassiné ». La majorité des membres du gang des barbares est libre aujourd’hui. Ils ont, selon la formule consacrée, payer leurs dettes à la société. 

Ce qu’a dit Ruth Halimi résonne encore comme un appel venu du ciel. Elle aurait dû réveiller les consciences mais la réalité est toute autre. Des antisémites sont là, ils s’expriment, ils salissent la mémoire de nos morts et peuvent tuer encore. 

Ilan restera à tout jamais le symbole de cette Haine anti juive.

Les juifs ont tout au long de l’Histoire été le témoin de leur temps et le baromètre de l’humanité ou plutôt de l’inhumanité. 

12 ans après ce crime odieux, l’humanité est toujours malade et le mal s’est même amplifié. Derrière le nom d’Ilan, il y a le cortège funèbre de toutes les autres victimes de la haine antisémite qui ont perdu la vie parce qu’ils étaient Juifs.

Aujourd’hui encore, le caractère antisémite si évident est même contesté. Des psychiatres jouent aux apprentis sorciers et cherchent à « analyser » des criminels qui ne cachent jamais leur haine du juif. 

Merci à Alexandre Arcady pour son film.

Nous faisons le serment de ne jamais oublier Ilan ni aucune autre des victimes de cet antisémitisme qui a tué et qui tue encore. 

Crions, crions et restons vigilants face au silence des autres.

Gil Taieb, vice-Président du Crif