Jean Pierre Allali

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Lectures de Jean Pierre Allali - La Déclaration Balfour, cent ans après, de Nathan Weinstock

22 March 2018 | 157 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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La Déclaration Balfour, cent ans après, de Nathan Weinstock*

Balfour. Il y a cent ans ! Alors que des esprits chagrins, notamment dans le monde arabo-musulman, s’échinent à critiquer la déclaration désormais célèbre, voire à tenter de la criminaliser, Nathan Weinstock, courageusement, remonte le temps pour nous expliquer le cheminement politique qui a redonné ses droits et conforté ses espérances millénaires, au peuple juif.

C’était le 2 novembre 1917 alors que la Première Guerre mondiale faisait rage. Le Premier ministre britannique, Sir Lord Balfour adresse une lettre officielle à un autre Lord, Walter Rothschild dans laquelle il déclare, notamment, au nom de Sa majesté que « le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ». Dès lors, la dynamique est lancée : dans l’optique de Theodor Herzl, un Etat juif va, peu à peu prendre forme.

Après avoir rappelé que la présence juive en Palestine a été ininterrompue depuis les révoltes juives contre les Romain et l’exil qui a suivi, que Jérusalem avait déjà, en 1881, une population majoritairement juive, l’auteur met l’accent sur un fait peu connu : la propension des Musulmans et de leurs dirigeant à voir d’un œil favorable l’installation des Juifs en Palestine. Pour des motifs économiques, certes, mais aussi religieux car certaines sourates du Coran qu’on a tendance à occulter reconnaissent les liens du peuple juif avec sa terre ancestrale. Quant à la communauté arabe locale, bien qu’ayant une tendance à l’autonomie, elle n’a alors, en 1917, aucune conscience nationale.

Les choses vont évoluer peu à peu. Alors que l’Empire Ottoman a choisi de s’allier à l’Allemagne, Londres va chercher à se rapprocher des Arabes. Après la signature des accords Sykes-Picot, Anglais et Français vont se partager le Proche-Orient au détriment des Turcs. Une politique délicate où l’on essaye de concilier l’amitié des sionistes et celle du monde arabe. Tandis que les nationalistes syro-palestiniens s’opposent au sionisme, le docteur Weizmann rencontre l’Emir Fayçal. En 1920, le rêve d’un grand Etat arabo-syrien s’écroule. L’Etat juif naîtra bientôt.

Très intéressant.

Jean-Pierre Allali

 (*) Editions Le Bord de l’Eau. Décembre 2017. 108 pages. 10 euros