Gil Taïeb

Vice Président du Crif

#BlogDuCrif - Israël n’a qu’une obsession : la Sécurité et la Paix

04 December 2017 | 99 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël
Marc Lévy's picture
Blog du Crif - Une leçon de vie
|
17 February 2021
Catégorie : Israël, Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

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Il y a 70 ans, le 29 novembre 1947, était voté par l’ONU à New York, le plan de partage de la Palestine mandataire. Cette résolution numéro 181 prévoyait la création de trois entités : un État juif, un État arabe et Jérusalem placé sous contrôle international.

Ce plan est accepté par les dirigeants juifs mais est rejeté par la quasi-totalité des dirigeants arabes.
 
Ce 29 novembre 1947, David Ben Gourion notait dans son journal : « c’est un enthousiasme superficiel de laisser croire que le vote des Nations unies a résolu le problème et que l’État juif est créé … Tout va dépendre de notre capacité à mettre sur pied une force armée convenablement entraînée et équipée pour faire face à l’assaut des troupes qui, à n’en point douter, seront envoyées contre nous. »
 
Les jours et les mois qui suivent lui donnent raison. 
 
Des émeutes et des attaques contre les juifs éclatent au lendemain du vote. Près de 200 juifs sont assassinés durant les deux premières semaines. Et quelques mois plus tard, le 15 mai 1948, au lendemain de la déclaration d’Indépendance, éclate la première guerre israélo-arabe.
À l’espoir que faisait naître le partage de la Palestine en deux états pour deux peuples, le monde arabe a répondu par la guerre, le sang et la haine.
Depuis 70 ans, Israël n’a cessé de se défendre et à l’exception de l’Égypte et de la Jordanie, il reste encore aujourd’hui menacé par un monde Arabe qui n’aspire qu’à le voir disparaître.
Ces faits historiques sont aujourd’hui contestés, et trop nombreux sont ceux qui cherchent à réécrire l’histoire et à la déformer. La propagande arabe, ayant créé après la guerre des six jours « le problème palestinien », occulte la réalité et nie la vérité historique.
 
Depuis 1967, avec la mise en avant des réfugiés palestiniens dont aucun pays arabe ne s’était occupé, et la création de l’organisation terroriste OLP, le monde arabe n’a fait qu’attiser la haine.
Il est bon de rappeler ici une simple mais importante vérité : le peuple juif et l’état juif d’Israël aspirent à la paix.
Dans un excellent article écrit par Elie Wiesel dans Libération du lundi 22 février 1988, le Prix Nobel de la paix écrivait : « Tout en moi s’insurge contre la répression, d’où qu’elle vienne. Si je refuse de condamner Israël, c’est à cause de cette jeunesse israélienne que je sais blessée et tourmentée. Nul ne me convaincra qu’elle se réjouit de se servir de gaz lacrymogène contre des femmes et des enfants. Mais face à ce que les palestiniens eux-mêmes nomment l’intifada, l’insurrection, que peut faire un soldat juif ? Reculer ? Jusqu’où ? Prendre la fuite ? Jusqu’à quand ? 
Et de poursuivre : «  En 1967, alors que l’Égypte était déjà battue, le premier ministre Levi Eshkol envoya trois émissaires au Roi Hussein, le suppliant presque de ne pas se laisser entraîner par Nasser dans le conflit dont Israel ne peut être que bénéficiaire. Si Hussein avait suivi le conseil d’Israël, la Cisjordanie serait encore sous contrôle Jordanien. Qu’on cesse donc de nous présenter Israël comme une puissance affamée de conquêtes. L’obsession d’Israël, c’est la sécurité et la paix ».
Il rappelle que « c’est Menahem Begin qui en échange d’un traité de paix a cédé la totalité du Sinaï », exception faite de Gaza dont Sadate ne voulait plus.
Et plus loin : « On oublie l’accueil que Sadate reçut à Jérusalem. Dans la foule qui l’applaudissait en pleurant, il y avait sûrement des veuves et des orphelins dont les pères ou les fils avaient perdu la vie pendant la guerre de Kippour. Pourtant au lieu de le haïr, ils lui criaient leur reconnaissance et leur fraternité. Un peuple capable de faire taire en lui sa rancune, son amertume et même sa tristesse ne mérite pas qu’on lui marchande sa confiance. »
Elie Wiesel déjà en 1988 exprimait ce que chacun de nous ressent. Hélas, 30 ans après ce texte, peu de choses ont changé. La propagande palestinienne a contaminé une part importante de la planète et l’histoire a été révisée.
Mais ce qui n’a pas changé, c’est la grandeur d’Israël et ses valeurs. Malheureusement, les familles pleurent encore leurs enfants victimes d’attaques terroristes et continuent à espérer la paix. En face, des mères, plutôt que d’appeler à l’arrêt de la violence, osent se dire fières d’offrir leurs enfants en martyrs.
Comme l’a dit Golda Meir : « la paix viendra le jour où ils aimeront plus leurs enfants qu’ils ne détestent les nôtres. »
 
Prions afin que leur haine s’assèche, que leurs cœurs s’adoucissent. 
Prions pour qu’Israël vive, prospère, et trouve enfin la paix.
 
Gil Taieb