Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali : JULIE ENTRE BIBLE ET CORAN de Par Colette Busidan

08 March 2017 | 50 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Stéphanie Dassa's picture
Hommage à Claude Hampel
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14 November 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Pages

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

Nous sommes en Tunisie en 1954, peu avant l’autonomie interne puis l’indépendance du pays. Autrefois florissante avec plus de cent vingt mille âmes, la communauté juive commence à se défaire même si, dans l’île de Djerba, le pèlerinage de la Ghriba continue de faire recette et d’attirer beaucoup de monde.

Au foyer d’Élie et Ida, le drame est dans l’air. Julie, leur petite fille, leur Jouly chérie, est devenue folle. Alors qu’on rêvait de la marier à un bon fils de famille de la communauté, comme le fils de Lalo, qui n’arrête pas de tourner autour de leur maison, voilà qu’elle annonce aux siens qu’elle est amoureuse d’un certain Sam, vendeur de tissus…et musulman.

Pour cette famille juive particulièrement pieuse, c’est la catastrophe. Julie doit être bannie à jamais du domicile familial. Mais, pour la jeune fille, son choix est fait : l’amour est le plus fort. La fugueuse se retrouve en milieu arabe dans un environnement qui n’est pas le sien et qui va s’avérer particulièrement hostile. Warda, la mère de Sam, veuve depuis longtemps et qui  a élevé seule son enfant, est une bigote qui passe ses journées à prier et qui aurait bien vu son fils, son Sammy, épouser la belle Nour, son amie d’enfance. Mais une Juive !! Quelle déchéance ! Les pleurs et les supplications n’y feront rien et les deux amoureux se marieront civilement.

Dès lors Warda va vouer à sa belle-fille une haine profonde, cherchant par tous les moyens à la convertir à l’islam. Contre vents et marées, Julie fait face à l’adversité, tentant de maintenir en secret quelques pratiques juives.

Les années passent, la Tunisie est à présent indépendante. Comme de très nombreux Juifs, les parents de Julie décident d’aller vivre en Israël. Warda continue son travail de sape, reprochant à sa bru de ne pas avoir d’enfants. Au fil des ans, la passion de Sam se délite et, sur les conseils de sa mère, il envisage, bien que la polygamie ait été abolie en Tunisie le 1er janvier 1957,  de prendre une seconde épouse. La rupture est consommée : c’est le divorce. Julie se retrouve seule et n’a pour ami qu’un vieux Juif, Ba Yosef. Avec courage, elle se rapproche de sa communauté d’origine, fréquente une petite synagogue, trouve un emploi dans un hospice de l’O.S.E. à La Goulette et va même jusqu’à accepter de se remarier avec Simon, un tailleur juif. Le couple aura deux enfants, Albert et Marie.

Mais la malchance poursuit Julie depuis son aventure avec Sam. La mort rôde partout. Seule, vieille, Julie se retrouvera, en 2010,  à Djerba chez sa cousine Simha. Une vie, une triste vie, un beau roman dont les chapitres courts permettent une lecture agréable avec, au fil des pages, la découverte des mœurs et des coutumes du judaïsme tunisien. Très sympathique.

 

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Obadia. 2016. 306 pages. 20 €