Francis Kalifat

Ancien président

7ème Convention Nationale du Crif - Mon interview à Actualité Juive

30 November 2016 | 32 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

Par Yael Scemama dans Actualité Juive

Actualité Juive : Celui qu’on désignait le troisième homme s’est qualifié dimanche soir avec une large avance aux Primaires de la droite. 
La France d’aujourd’hui - pour reprendre le thème de votre Convention – est-elle une France où tout devient possible ? 
Francis Kalifat :
 Je crois que tout a toujours été possible, que tout devient possible et que tout reste possible. Les différentes étapes électorales par lesquelles nous passons, aussi bien en France avec les Primaires de la droite qu’aux Etats-Unis avec l’élection de Donald Trump, démontrent que le dernier mot revient au peuple. Ce ne sont ni les sondages ni les médias qui font l’élection, mais le peuple. 



A.J.: Séduit par des discours, peut-il selon vous créer la surprise en 2017 ? 
F.K. : 
Bien évidemment et il faut être prudent. Le discours populiste a toujours une part de séduction, mais notre responsabilité, c’est de démonter les discours pour que les électeurs votent en connaissance de cause. Notre rôle à nous, institution juive, mais c’est aussi le rôle des institutions de notre pays, est d’éclairer sur les enjeux et les défis actuels de la France. Ce moment de réflexion, nous allons le proposer à la communauté juive et à l’ensemble de nos concitoyens le dimanche 4 décembre pendant notre Convention annuelle. 


A.J.: Quelle place occupe-t-elle dans l’agenda du Crif ?
F.K. : 
La Convention nationale est le second temps fort de la vie de notre institution, après le dîner. Son succès se vérifie année après année : elle s’est installée dans la vie politique française et dans le paysage communautaire. Trois mille personnes sont attendues à cette journée de débats, de rencontres et de réflexions qui aura pour thème « Si on parlait de la France ? – Français, juifs et citoyens ». Nous parlerons de la France en tant que juifs et en tant que citoyens. Nous évoquerons à travers des tables-rondes et des ateliers, les préoccupations du moment de notre pays et celles qui concernent directement la communauté juive. Les sujets se succèderont et s’interpénètreront, c’est véritablement ce qui donne de la force à la Convention. Nous évoquerons ainsi, et entre autres, le boycott d’Israël, la laïcité, l’immigration, l’antisémitisme, la montée de l’islamisme et la situation au Moyen-Orient. 



A.J.: Des déjeuners-débats et des ateliers permettront au public de dialoguer en direct avec des personnalités.  
F.K. :
 Nous avons essayé d’être proactifs en donnant au public la possibilité de débattre franchement avec des personnalités de ce qui les concerne. Nous alternerons les formats tout au long de la journée, il y en aura vraiment pour tous, et sur tous les sujets.