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Publié le 30 juillet 2020 sur le site de France Info
L'essayiste et polémiste d'extrême droite Alain Soral a été mis en examen jeudi 30 juillet pour "provocation publique non suivie d'effet", "injure publique à raison de l'origine ou de l'appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée" et "provocation publique à la haine ou à la violence, à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de l'origine ou de l'appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a indiqué le parquet de Paris.
Alain Soral avait été interpellé et placé en garde à vue deux jours plus tôt par la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), après une prise de parole dont on ne connaît pas la teneur, sur son site Egalité et réconciliation.
Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, 61 ans, est un habitué des tribunaux. Il a été condamné plusieurs fois par la justice. La dernière condamnation date de la fin juin en appel : 5 000 euros d'amende, avec possibilité d'emprisonnement en cas de non-paiement, pour contestation de l'existence de la Shoah [extermination systématique par l'Allemagne nazie des Juifs, environ 6 millions de personnes]. Le 6 juillet dernier, ses deux chaînes Youtube ont été supprimées par la plateforme américaine de vidéos en ligne, pour "enfreintes répétées aux conditions d'utilisation" de la plateforme.
Sur Twitter, la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) a réagi : "La justice, c’est comme la Sainte Vierge. Si elle n’apparaît pas de temps en temps, le doute s’installe. #soralenprison."