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Communiqué de François Guguenheim, délégué régional du Crif Touraine Poitou Charentes
Près de 200 personnes se sont réunies au 6ème dîner régional du Crif Touraine Poitou Charentes le lundi 11 septembre 2017 à l'Hôtel de Ville de Tours.
Francis Kalifat, retenu à Londres pour le Board of Deputies était représenté par Yonathan Arfi, vice-Président dont les propos sont intégralement joints à cet article.De très nombreuses personnalités étaient présentes, Le Maire de Tours Serge BABARY, le Président de Tours Métropole Philippe BRIAND, tous les députés du département et certains du Loiret, la Procureure de la Cour d'Appel d'Orléans, la présidente du CERCIL, différents consuls, conseillers régionaux, municipaux, force de police, hautes personnalités militaires.....en présence de François GUGUENHEIM - dont les propos sont intégralement joints à cet article, et Éliane KLEIN, délégués régionaux.
L'invité d'honneur de ce diner, Philippe VAL a fait un remarquable exposé philosophique sur l'histoire du judaïsme en partant de la culture judéo-héllénique, en passant, par l'Espagne, puis le reste de l'Europe et bien sur la France. "La France sans les juifs n'est pas la France" . Il a beaucoup insisté sur la nécessité dans la vie de toujours être fidèle à ses opinions et ses valeurs fondamentales dans le respect du droit des uns et des autres. Une des règles à respecter dans la vie consiste à ne rien laisser passer, quoi que cela puisse couter.Le triste destin de Sarah Halimi a été longuement exposé en le comparant à l'affaire DREYFUS et l'incompréhension de constater que cet assassinat n'ait pas encore été reconnu par la justice comme un acte évidemment antisémite. "Ce refus de voir et de reconnaitre la vérité est une réelle dénégation, un apostât dont il faudrait connaître les vraies motivations."La présentation odieuse d'un article du Monde du 11 septembre laissant planer un doute sur le caractère antisémite de l'agression contre la famille PINTO il y a quelques jours montre oh combien ces doutes sont si souvent émis contre les victimes alors que les agresseurs sont le plus souvent épargnés. On doit se poser la question de la motivation de ceux qui présentent toujours les victimes en bourreaux."